Découvrez tous les looks indie sleaze repérés à la Fashion Week
Timidement introduite à l’aube de cette année 2025, la tendance indie sleaze semble avoir séduit les créateurs et maisons de luxe inspirés par le mouvement lancé par les it-girls des années 2010. Tour d’horizon des détails et des looks les plus indie sleaze repérés lors de cette Fashion Week automne-hiver 2025-2026.
Par Louise Menard.
L’indie sleaze à la Fashion Week automne-hiver 2025-2026
Alors que l’on se demandait si le style indie sleaze allait conquérir pour de bon le cœur de la sphère mode, la Fashion Week automne-hiver 2025-2026 de Paris a permis de répondre à nos interrogations. En effet, ce mouvement à la fois bohème et rock, a été repris cette saison par de nombreux créateurs et maisons, qui l’ont interprété de multiples façons.
Initiée par les icônes des années 2010, telles que Kate Moss ou encore Keira Knightley, la tendance fait aujourd’hui pleinement partie de l’ADN de certains grands noms. C’est le cas de Chloé, chez qui on remarque encore et toujours des jupes et robes à volants et des gris-gris et accessoires façon vintage, ou encore d’Ann Demeulemeester, qui présente, comme à son habitude, une collection automne-hiver 2025-2026 punk, agrémentée de chemises aux manches bouffantes, de bottes biker et de chapeaux en cuir.
De son côté, Maria Grazia Chiuri réinterprète le t-shirt à message avec le top “J’adore Dior”, imaginé par John Galliano pour la maison Dior, et inonde sa collection automne-hiver 2025-2026 de dentelles, de broderies, de volants et de vestes près du corps, proches de celles dessinées par Seán McGirr chez McQueen.
Du jean slim à la slip dress, les pièces indie sleaze tendance
Loin de faire de leur collection automne-hiver 2025-2026 une déclaration d’amour au mouvement indie sleaze, certains créateurs ont tout de même opté pour des silhouettes en phase avec la tendance.
Tandis que Marine Serre et Alessandro Michele (directeur artistique de Valentino depuis peu), réactualisent à l’intemporelle slip dress, la maison Louis Vuitton ponctue son dernier défilé de robes aériennes aux imprimés fleuris, conférant aux mannequins une allure bohème chic proche des années 2010.
Quant à Rick Owens, il dévoile de façon inattendue quelques vestes en cuir ornées de franges, un détail également adopté cette saison par le créateur Christopher Esber. Enfin, une pièce indie sleaze emblématique, encore redoutée par le monde de la mode, a fait son apparition chez Ottolinger et Hodakova : le pantalon slim, en denim ou en cuir.