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Au défilé McQueen, Seán McGirr marche dans les pas d’Alexander
Pour son second défilé McQueen, Seán McGirr semble enfin avoir trouvé sa voie, avec une collection printemps-été 2025 qui explore l’héritage du fondateur de la maison.
Par La rédaction.
Avec son second défilé McQueen, Seán McGirr trouve ses marques
Nommé directeur artistique de McQueen en décembre 2023, Seán McGirr avait eu moins de trois mois pour préparer son premier défilé.
Présentée le 3 mars 2024, sa collection automne-hiver 2024-2025 avait manqué sa cible. La cause? Trop peu de temps pour explorer un héritage aussi riche que celui d’Alexander McQueen.
Suite à son défilé printemps-été 2025, présenté ce samedi 28 septembre 2024 à Paris, le créateur irlandais peut enfin souffler.
Si les critiques lui reprochaient il y a six mois de ne pas répondre aux codes de la maison, il réussit cette saison à se rapprocher du fondateur en explorant ses codes à travers son propre héritage.
Une collection printemps-été 2025 entre tailoring et mythologie
“La banshee est ancrée dans l’histoire de McQueen, mais c’est aussi une histoire avec laquelle j’ai grandi, donc elle me semble profondément personnelle – parfois, je me rappelle de ma mère qui me parlait de l’Irlande, et me racontait le cri de de cette figure solitaire et menaçante. Pour moi, elle représente désormais quelque chose de réel et de puissant. L’idée de quelqu’un qui ressent et qui est franc, quelqu’un qui peut être considéré comme une force directrice”, confie Seán McGirr dans les notes de la collection.
Figure mythologique du folklore celte irlandais, la banshee apparait d’abord au sein de ce défilé McQueen printemps-été 2025 de looks au tailoring affuté parfois rehaussé de détails en dentelle blanche.
Faussement strictes, les manteaux et vestes puisent dans la mode victorienne des drapés soulignant la taille, des cols hauts et des détails en soie blanche vaporeuse.
Ce sont par la suite des robes dont les franches rappellent les cheveux de la banshee, ainsi que des créations fantasmagoriques ornés de broderies ornant le corps de racines fines.
Nettement moins contemporain que son prédecesseur, ce défilé parvient cependant à capter l’énergie poétique et fantastiques de l’univers McQueen.