Au défilé Vivienne Westwood, Andreas Kronthaler explore de nouveaux horizons
Ce samedi 8 mars 2025, Andreas Kronthaler a présenté sa collection automne-hiver 2025 pour Vivienne Westwood. Une déclaration d’amour à la mode Britannique et l’annonce d’un changement au sein de la griffe.
Par Mélody Thomas.
L’hommage d’Andreas Kronthaler à Londres
“19. 1+9 = 10. 1+0=1”. Voilà ce que l’on pouvait lire sur l’invitation du défilé Andreas Kronthaler for Vivienne Westwood automne-hiver 2025-2026. Cette saison, le designer a décidé de formellement lier la mainline de la maison à la sienne, expliquant pourquoi la griffe n’a pas défilé à Londres. “Il est désormais temps de prendre des décisions et d’opérer des changements. De montrer ce que nous pouvons faire de manière magistrale et de lutter pour le bonheur et la liberté”, écrit le designer autrichien dans son communiqué transmis à la presse qui rappelle d’ailleurs que, le chiffre 19 est celui de l’énergie, de l’expansion et des nouveaux départs.
Si désormais le womenswear Westwood défilera uniquement à Paris – et qu’il est prévu pour le menswear de présenter à Milan, potentiellement dès juin prochain –, il ne faut pas croire qu’Andreas Kronthaler se détache de la ville dans laquelle il s’est révélé et a rencontré l’amour de sa vie en la personne de Vivienne Westwood. Sur son podium automne-hiver 2025-2026, la ville est partout, notamment dans le tailoring et dans la présence et le travail de la maille. Andreas Kronthaler : “Vivienne m’a appris l’amour de la couture et du tricot. Nous en avons toujours fait un point d’ancrage pour chaque collection. La couture est une invention anglaise ; la formalité qu’elle vous donne est un cadre pour vous exprimer. Il n’y a rien de plus sexy qu’un costume !”.




Une collection automne-hiver 2025-2026 joyeuse et sexy
En ouverture du show, un ensemble tailleur en Harris Tweed bleu et à rayures fines dont s’échappe une chemise – elle aussi à rayures – surmontée d’une cravate bleu roi ultra-longue et illustrée du logo Westwood. La matière est reine, mais s’ajoute à elle le tartan écossais, la laine du Yorkshire… Le résultat est, en effet, sensuel comme avec ce pull à col V en maille rouge qui tombe sur le bras – et révèle l’épaule – portée sur une jupe asymétrique. On s’arrête également sur une veste en tartan dont la surpiqûre souligne les seins, les jupes plus longues à l’avant qu’à l’arrière et qui laissent deviner les fesses voire les dévoilent.
Une collection joyeuse et sexy, qui voit aussi le grand retour du chapeau – quoi de plus anglais ? Ils s’affirment sur le défilé sous toute sorte de formes et de tailles ponctuant d’un chic débonnaire de nombreux looks. Un dandysme réinventé, mais qui prend inspiration dans des figures telles que Gertrude Stein, Cecil Beaton, Jerry Hall, Prince, Cary Grant… et Vivienne Westwood. Andreas Kronthaler continue d’être un chantre de l’amour, dans chacune des pièces qu’il créé et chaque look qu’il envoie sur le podium. En espérant que le chiffre 19 continue de lui porter chance.



















































