Pourquoi le défilé TIME est-il une leçon d’élégance ?
Au 4e jour de la Fashion Week automne-hiver 2025-2026 de Paris, la marque sud-coréenne TIME a dévoilé un défilé minimaliste réinterprétant des pièces intemporelles, dans le sublime écrin du Collège des Bernardins.
Par Louise Menard.
Un défilé TIME placé sous le signe de l’élégance et du confort
C’est au sein de la grande nef ensoleillée du Collège des Bernardins, en plein cœur du 5e arrondissement de la capitale, que s’est déroulé le défilé TIME automne-hiver 2025-2026. Fondée en 1993, la marque sud-coréenne choisit cette saison de parler de nature. À travers une nouvelle collection d’une grande douceur, se dessinent des escapades sauvages et un voyage dans le temps et dans l’espace.
Face à un panorama déployant des vues de plusieurs déserts à travers le monde, les invités, triés sur le volet, découvrent alors un décor grandiose teinté d’une certaine pureté monacale, apportée par le silence et les couleurs du lieu. Dès les premières silhouettes, Choi Jung In, directrice artistique de la marque, donne le ton.
Le minimalisme et le layering sont mis à l’honneur, tout comme le confort, avec des créations fluides et des matières légères qui s’adaptent aux mouvements. Une collection conçue pour une femme libre et déterminée, qui n’a pas pour autant perdu de vue son style nonchalant.
Les basiques repensés
Qu’y a-t-il de plus désirable que les pièces basiques qui font et défont notre garde-robe depuis toujours ? Chez TIME, les mannequins, habillées presque uniquement de teintes automnales et de tons chauds, portent cette saison des créations aussi intemporelles que raffinées.
Outre l’omniprésence de gros pulls en laine, d’écharpes soyeuses en fausse fourrure, de blousons bouffants en cuir assortis à de longs gants, de trenchs beiges aux cols remontés, de cols roulés et de pantalons droits, certaines pièces en apparence classiques ont ainsi été réinventées. Et offrent aux silhouettes de ce défilé un chic et une modernité sans pareil.
Parmi elles, la cagoule, qui fusionne avec le sous-pull. Le cardigan épais que l’on a découpé et déconstruit. La jupe mi-longue qui se pare d’un aspect matelassé au volume exagéré… Ou encore les escarpins rétro à bouts carrés, qui, une fois lissés, nous apparaissent indispensables.