Chez Schiaparelli, Daniel Roseberry célèbre son Texas natal

Un défilé Schiaparelli inspiré par l’enfance texane de Daniel Roseberry

Une moquette brune et de grands miroirs fumés créent une atmosphère intimiste … Au sein de cet écrin, la maison Schiaparelli révèle une collection à la fois personnelle et fidèle à l’ADN de la maison. À travers des silhouettes fortes inspirées du vestiaire masculin et des westerns, Daniel Roseberry partage un peu de son enfance texane qu’il revisite sous le prisme du glamour et du faste.

Les bottes se métamorphosent en santiags à talons aiguilles. Le jean sombre et délavé souligne élégamment la cheville en adoptant la coupe bootcut. Les ceintures se démultiplient. Entre sobriété et baroque, le créateur américain s’amuse avec les formes amples, observées notamment sur de longs manteaux évasés. Ou dessine au contraire des lignes très près du corps et cintrées, comme en témoigne une mini-robe bustier façonnée de rubans gris satinés. 

Des matières luxueuses frôlant avec la haute couture pour l’automne-hiver 2025-2026

Outre le cuir et les plumes d’autruche plongées dans de la glycérine, déjà repérées lors du défilé Schiaparelli haute couture printemps-été 2025, le jacquard laqué et la maille, cette collection automne-hiver 2025-2026 foisonne de matériaux tous plus luxueux les uns que les autres.

Alors que les invités sont éblouis par une longue robe fourreau en georgette brodée de perles et d’une rivière de petits morceaux de miroirs (sublimée par l’allure de la top model Alex Consani), ils découvrent, émerveillés, un tailleur en velours bleu électrique d’une rare élégance.

Enfin, côté accessoires, Schiaparelli poursuit son exploration de la dorure et de l’ornementation. Il imagine, comme à chaque saison, des bijoux en laiton doré reprenant les codes surréalistes de la maison. À l’image de l’œil, de la serrure, de la main, de l’oreille, ou encore du homard…