24 déc 2024

Les nouveaux restaurants à tester cet hiver à Paris

Rien de mieux qu’un bon repas pour pallier le froid qui s’abat sur la capitale ces dernières semaines. Des meilleurs mets de la cuisine traditionnelle chinoise à la passion de Yannick Alléno pour la gastronomie nippone en passant par le savoir-faire italien de l’emblématique Zeffirino : Numéro retient les nouveaux restaurants à découvrir à Paris cet hiver.

Red Katz, le nouveau temple de la cuisine chinoise

Pourquoi ? Caché derrière de longs rideaux rouges, le restaurant Red Katz, aux allures de speak-easy new-yorkais, attire déjà foule. Si on vous conseille de réserver en amont de votre arrivée, le déplacement en vaut assurément la chandelle. Au sein de sa grande salle tapissée de velours et de miroirs – un décor signé du Studio Louis Morgan en collaboration avec les fondatrices du lieu –, l’équipe achemine de table en table des plats savoureux, inspirés de la cuisine chinoise traditionnelle. Ici, ni réinterprétation ni réinvention : les mets déploient les odeurs et les saveurs de la Chine dans toute son authenticité.

Notre plat préféré ? Pour deux (ou pour les plus gourmands), on recommande la Treasure Box, une large boîte de deux dizaines de DimSum aux crevettes, végétariens et au porc, qui offrent un aperçu des meilleures pièces du menu et se dégustent sans modération. Sans oublier de l’accompagner avec le rafraîchissant cocktail Rose Garden Mule, infusé de gin et d’eau de rose.

L’adresse ? Red Katz, 14 Rue de Cléry, Paris 2e.

Fugue, la nouvelle bonne raison de se balader aux abords de la gare de l’Est

Pourquoi ? À quelques pas du tumulte de la gare de l’Est, le restaurant Fugue fait assurément partie de ces adresses où le temps semble pouvoir s’arrêter. Dans un décor au style brut, entouré d’élégants murs en pierre, vous pourrez y découvrir la courte carte de saison confectionnée par le chef japonais Hitoshi Minatani. Né d’une envie de mêler des saveurs d’inspiration nippone à quelques grands classiques de la cuisine française (ravioles de volaille, tourte de filet de boeuf…) ce nouvel écrin saura ravir vos papilles pour un déjeuner exceptionnel. Si le temps vous le permet et si l’envie vous en prend, optez pour la formule découverte en cinq services pour ne rien rater du génie de ce chef, passé notamment par les fourneaux du restaurant Freddy’s d’Éric Trochon

Notre plat préféré ? Si la mer vous manque, laissez-vous rafraîchir par l’iode d’une sardine grillée au pavot bleu accompagnée d’une délicate purée de topinambours en entrée. Pour le plat, le filet de bar accompagné de chou-fleur rôti poursuit cette symphonie marine avec finesse. Et en dessert ? Un crumble aux agrumes sur un lit de crémeux citron-passion qui, à coup sûr, vous fera oublier la grisaille hivernale.

L’adresse ? Fugue, 128 Rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10e.

Le Stock, l’adresse parfaite pour un déjeuner ou un dîner sur le pouce

Pourquoi ? Un passage devant la devanture du restaurant Le Stock suffit à déclencher l’envie de pénétrer au sein de son atmosphère chaleureuse, baignée d’une radieuse lumière orange. Avec son décor méditerranéen ponctué de touches seventies, l’adresse invite à une petite pause dans le très animé quartier de la Bourse à Paris. Au menu, un méli-mélo de saveurs audacieuses, surprenantes en bouche mais qui se se mêlent parfaitement, et dont les options varient du midi au soir. Des généreux sandwichs accompagnés de patatas bravas aux risotto et suprême de volaille proposés au déjeuner, en passant par une carte plus élaborée à la nuit tombée rythmée de bar, de pintade ou de poitrine de porc confite, le lieu séduit les plus gourmands comme les fines bouches.

Notre plat préféré ? Si l’aérien tiramisu praliné pistache se détache de la carte des desserts, on recommande également l’onglet de bœuf sur son lit de polenta et sauce chien – un délice. Mais la carte évolue au gré des marchés, et les surprises culinaires promettent d’évoluer de jour en jour…

L’adresse ? Le Stock, 88 Rue de Richelieu, Paris 2e.

Yannick Alléno inaugure le restaurant L’Izakaya Dassai

Pourquoi ? Pour Yannick Alléno, L’Izakaya Dassai est un nouveau chapitre. Dans les locaux de son ancien restaurant Père et Fils, ouvert en 2021 avec son fils Antoine, le célèbre chef étoilé pallie la disparition tragique de ce dernier en inaugurant cette nouvelle adresse, loin des burgers et de la cuisine française qui y étaient jusqu’alors servis. À Beaupassage, la devanture et l’intérieur se recouvrent d’une décoration sobre et tamisée, et la cuisine se transforme en service gastronomique nippon, nourri par la passion du cuisinier pour le Japon, où il s’est rendu plus qu’une quarantaine de fois en vingt ans. Onigiris, handrolls et sashimi croisent ainsi de tendres poulets Teriyaki et de délicieuses Dashimaki (omelettes japonaises), le tout accompagné d’une sélection avisée de sakés.

Notre plat préféré ? Parmi les nombreux et succulents mets proposés à la carte, difficile de faire son choix. Mais si on devait en retenir quelques uns, ce serait assurément le Kara-Age, une volaille marinée incroyablement tendre et assortie d’œufs de poisson fumés, et le Sashimi de Sériole sauce ponzu, aussi généreux que léger en bouche.

L’adresse ? L’Izakaya Dassai, 53-57 Rue de Grenelle, Paris 7e.

Zeffirino, l’une des adresses de Rihanna dans le triangle d’or parisien

Pourquoi ? Niché dans le triangle d’or parisien depuis l’été 2024, le nouvel établissement de cette institution de la Riviera génoise n’est pas du genre trompeur. Dès l’extérieur, la chic devanture donne la couleur : en l’occurrence, le vert. Ici, c’est la grande messe du pesto – et pas seulement parce que Zeffirino figure parmi les fournisseurs officiels du Vatican, avec une recette magnifiée depuis près de neuf décennies. Inspiré du charme des années folles, le cadre de ce restaurant trouve son parfait équilibre. Si les bougies sous cloche et l’ambiance feutrée invitent à la plus grande intimité pour dîner, le personnel saura trouver le bon moment pour sortir le grand jeu et démontrer en quelques gestes toute la maîtrise du savoir-faire italien de la maison. La carte, mêlant tradition et innovation, pourra séduire celles et ceux qui souhaitent s’aventurer au-delà des frontières de la Botte, tout en gardant son élégance raffinée dans l’assiette. Pas étonnant que Rihanna, Asap Rocky ou encore Carlos Alcaraz s’y soient déjà attablés…

Notre plat préféré ? Les classiques de la gastronomie transalpine ne déçoivent pas. Vous pourrez sortir d’un dîner après de simples trofies au pesto accompagnées d’une généreuse part de tiramisu tout en ayant vécu une petite révolution gustative. Mention spéciale pour la litanie d’antipasti, tous plus audacieux les uns que les autres (aubergine caramélisée et sa burrata, tartare de thon, avocat-caviar, etc).

L’adresse ? Zeffirino, 9 Rue Marbeuf, Paris 8e.