11 sept 2020

The Weeknd et Juice WRLD réunis sur un titre posthume

Après la sortie de Legends Never Die – le premier album posthume de Juice WRLD  – en juillet dernier, la voix du rappeur américain résonne à nouveau depuis l’au-delà et s’accorde à celle de The Weeknd sur un titre intimiste et émotionnel intitulé Smile. Le projet a été diffusé pour la première fois hier sur la chaine Youtube de Juice WRLD.

Le 8 décembre dernier, le rappeur américain Juice WRLD s’éteignait des suites d’une overdose accidentelle. Seulement âgé de 21 ans au moment de son décès, le rappeur s’était déjà constitué une importante fanbase. Sa chanson Lucid Dreams a été streamée plus d’un milliard de fois sur Spotify, lui conférant son statut d’étoile montante du rap game américain. Six mois après son décès, son premier album posthume intitulé Legends Never Die devient un réel succès commercial, réalisant le meilleur démarrage de ventes de l’année 2020,  détrôné il y a seulement deux semaines  par l’album Folklore de Taylor Swift.

Plus tôt dans la semaine, le chanteur canadien The Weeknd avait annoncé cette collaboration sur Twitter par le biais d’un poste énigmatique : “ “XO + 999 Thursday Night.” “XO” est en fait une référence au label cofondé par l’interprète du titre I Feel It Coming, tandis que “999” a été utilisé comme nombre symbolique durant la carrière de Juice WRLD. Révélé au public au cours de la nuit dernière, Smile est un titre intimiste et émotionnel, au fond musical épuré où résonne des basses profondes, contrebalancées par la voix de ténor de The Weeknd. Les deux artistes y décrivent la fin d’une relation amoureuse, où l’un des partis est prêt à mettre un terme à la romance, afin de rendre son partenaire plus heureux : “Le diable sur mon épaule me dit que je vais bientôt mourir, je ne veux pas que ça t’impacte/Je veux que tu prospères/même si ça veut dire que je ne suis pas à tes côtés.”


 

Selon la famille de Juice WRLD, le jeune rappeur aurait enregistré près de 2000 morceaux avant sa mort, prouvant que – comme l’indique le nom de son premier album posthume – les légendes ne meurent jamais vraiment.