Aya Nakamura lance son propre label et signe un premier artiste

Par La rédaction.

Publié le 5 mai 2025. Modifié le 7 mai 2025.

Aya Nakamura lance son label de musique

À 29 ans, la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura réécrit déjà les règles de l’industrie musicale. Et pas seulement celles de la pop. Après avoir dévoilé une myriade de tubes planétaires, elle lance son propre label indépendant et tourne la page Rec. 118. C’est avec le soutien de la filiale de Warner Music France qu’elle avait notamment défendu son album DNK, en 2023. Désormais autoproduite via sa société indépendante Aya Nakamura est toutefois toujours distribuée par Warner Music France.

Depuis Djadja, son single stratosphérique de 2018, et après quatre albums studios, Aya Nakamura n’a cessé de défier les attentes. Méprisée par de nombreux médias traditionnels, mais adulée sur les réseaux sociaux, l’artiste est devenue l’idole d’une génération depuis sa prestation aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec ce nouveau label — dont elle n’a pas encore révélé le nom, elle creuse un peu plus le sillon d’une indépendance revendiquée.

Cette initiative relève d’une stratégie précise. Reprendre le contrôle de sa création, s’ériger en dénicheuse de talents, et surtout, transmettre. Car si Aya Nakamura a toujours incarné la singularité — dans son style, sa diction, ses clips — elle veut désormais offrir une scène à celles et ceux qui brillent hors des cadres normés.

L’artiste RNBOI ou l’avenir selon Aya Nakamura

Premier nom à apparaître sous cette nouvelle bannière : RNBOI. Originaire de Nemours et révélé lors de le DVM Show — une émission qu’Aya Nakamura a lancée pour débusquer les talents de demain. Ce jeune artiste à l’univers nébuleux (entre rap sous autotune et R’n’B commercial) a immédiatement capté l’attention de la chanteuse. « Il a quelque chose de différent« , confie-t-elle sobrement à nos confrères de Billboard France.

Avec plus de 800 000 auditeurs mensuels sur Spotify, RNBOI n’est pas une page blanche. Le collaborateur de Tiakola, Monsieur Nov ou Kerchak incarne une nouvelle génération. Celle qu’Aya Nakamura veut faire exister autrement — à travers un prisme de liberté, de métissage, et de refus des étiquettes.

Ce tournant marque peut-être le début d’un nouveau chapitre dans l’industrie musicale française : celui où les artistes les plus streamés deviennent aussi les mécènes des marges, les passeurs de voix. En se muant en productrice, Aya Nakamura prouve qu’elle ne se contente plus d’être une success story. Elle devient une force d’influence. Un label né d’un nom.

Goumin (2025) de RNBOI, disponible.