Pourquoi le film sur Springsteen avec Jeremy Allen White va vous réconcilier avec les biopics

par Erwann Chevalier, 

et Violaine Schütz.

La vie des stars de la musique est devenue le terrain de jeu favori des réalisateurs. Depuis le flamboyant Bohemian Rhapsody (2018) sur Freddie Mercury et Rocketman (2019) sur Elton John, les biopics musicaux semblent en effet être une tendance pérenne. Même si ces derniers décoivent souvent, notamment par leur côté hagiographique…

Un biopic prometteur sur Bruce Springsteen

Pourtant, le dernier en date risque de faire parler de lui positivement dans les mois à venir… Il s’agit d’un film sur le génial Bruce Springsteen. Un auteur-compositeur-interprète, bête de scène et guitariste américain légendaire à qui l’on doit des merveilles telles que Dancing in the Dark, Born in the U.S.A. ou I’m on Fire.

Le biopic intitulé Springsteen : Deliver Me From Nowhere (2026) retracera la création de l’album Nebraska (1982). Il s’agit de l’un des meilleurs opus du musicien. On y retrouve des morceaux phénoménaux musicalement (State Trooper) ainsi que des textex aux airs de chroniques sociales puissantes. Certaines paroles ont même inspiré un film. En effet, la chanson Highway Patrolman qui raconte les relations entre deux frères, un voyou, l’autre policier, a influencé The Indian Runner (1991) de Sean Penn.

La naissance de l’album Nebraska

Le pitch du film ? « L’élaboration de Nebraska – qui a suivi le « River Tour » de Bruce Springsteen en 1981 – a marqué une période charnière dans la vie de l’artiste. Il n’en a parlé ouvertement que des décennies après la sortie de l’album, considéré pourtant comme un jalon dans son odyssée créative et une source d’inspiration pour toute une génération de musiciens ! Enregistré sur un magnétophone quatre pistes dans la chambre de Bruce Springsteen dans le New Jersey – et sans accompagnement du E Street Band – Nebraska est considéré comme l’une de ses œuvres les plus marquantes de son auteur, un disque acoustique brut et hanté, peuplé d’âmes perdues à la recherche d’une raison de croire. »

Jeremy Allen White enfile le blouson de l’icône du rock

Ce long-métrage écrit et réalisé par l’acteur et réalisateur américain Scott Cooper (Hostiles avec Christian Bale) est une adaptation du livre Deliver Me From Nowhere: The Making of Bruce Springsteen’s Nebraska, écrit par Warren Zanes et publié en 2023.

Et pour incarner cette icône de rock, qui a vendu plus de 64 millions de disques au cours de sa carrière, on retrouve un acteur phare de Hollywood. En effet, Jeremy Allen White se glissera dans la peau du Boss. Et son sex-appeal, proche de celui du chanteur, pourrait faire mouche, comme l’atteste la première bande-annonce. À ses côtés, on retrouvera la jeune actrice Odessa Young (Shirley en 2020), dans le rôle de sa première épouse.

Un acteur américain en pleine ascension 

Jeremy Allen White s’est d’abord fait remarquer dans la série Shameless (2011-2021) puis, The Bear depuis 2022. D’ailleurs, sa performance dans la première saison de la série culinaire de Christopher Storer a été unanimement acclamée. Son rôle de chef cuisinier qui doit sauver le restaurant familial suite au suicide de son frère lui a notamment valu le Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique lors de la 82e cérémonie des Golden Globes en 2024.

Habitué aux rôles très intenses, l’égérie Calvin Klein , avait fait sensation cinéma en tant que membre de la célèbre famille de catcheurs Von Erich dans le film The Iron Claw (2024) aux côtés de Zac Efron et Lily James. Bref, un choix d’acteur judicieux qui prouve une nouvelle fois que Jeremy Allen White est l’un des comédiens les plus prisés des studios hollywoodiens en ce moment…

Springstreen : Deliver Me From Nowhere (2026) de Scott Cooper, au cinéma le 22 octobre 2025.