Ashkidd rappe sur une plage paradisiaque
Deux ans après la sortie de son dernier EP intitulé « Stéréotype”, Ashkidd revient avec “Hallucinations”, un nouveau titre qui se fait l’émissaire d’un projet plus mature, porté par l’esthétique léchée de son clip.
Par Allan Lemarchand.
Après deux ans d’absence, Ashkidd signe son grand retour avec Hallucinations, un nouveau titre mélancolique, évoquant la fin d’une relation amoureuse. Depuis ses débuts, le rappeur strasbourgeois partage des textes infiniment personnels et introspectifs, à l’image de ceux présents sur Stéréotype (2018), où l’artiste assumait pleinement son statut de “prototype de sa génération”, alternant scène, drogues, sexe et fêtes. Pourtant, avec Hallucinations, Ashkidd présente une nouvelle esthétique plus mûre, plus léchée.
Dans son clip, le rappeur évolue au sein d’un décor urbain, sombre et lugubre. Alors qu’il entonne les premières notes de son refrain, l’artiste se retrouve projeté sur une plage paradisiaque en compagnie de sa muse, une vision créée de toute pièces par son imagination : “Dans le bât’ les drogues qu’on s’inhale/T’as disparu, j’ai b’soin d’un signal/Ride sur Paris, sur le parvis /Sors de ma vie /J’crois qu’j’ai des hallucinations.” Avec un clip déroulé sur plus de six minutes, le rappeur strasbourgeois frappe très fort pour annoncer son retour et clamer son statut de rappeur confirmé.
Hallucinations (2020), Ashkidd, disponible.