Maisie Williams, de Game of Thrones à la cover de Numéro art
En kiosque le 22 octobre, Numéro art célèbre la jeune actrice britannique, iconique Arya Stark de Game of Thrones. Aujourd’hui, la jeune femme de 23 ans a séduit Hollywood (elle était à l’affiche du blockbuster Les Nouveaux Mutants) mais aussi la maison Cartier dont elle est devenue ambassadrice. Actrice, réalisatrice, égérie… Maisie Williams incarne une nouvelle génération engagée et ultra-créative. Pour Numéro art, elle a accepté de rejouer les plus grands chefs-d’œuvre de la peinture, du Cri de Munch au Bacchus du Caravage.
Photos par Lee Wei Swee.
Réalisation par Samuel François.
Concept par Thibaut Wychowanok.
Interview par Olivier Joyard.
Pendant une décennie, son maniement de l’épée a électrisé les écrans. Arya Stark la flamboyante dans Game of Thrones, c’était elle, enfant traumatisée par la violence des adultes, devenue femme conquérante au fil des saisons de ce hit mondial. Maisie Williams, 23 ans aujourd’hui, n’a donc pas connu une adolescence normale mais une vie à grande vitesse dès son entrée à Hollywood. On l’a redécouverte en 2019 dans la série Two Weeks to Live et dans le blockbuster Les Nouveaux Mutants, mais également dans un rôle plus glamour, endossant le rôle d’ambassadrice de la maison Cartier pour la nouvelle montre Pasha. Désormais productrice autant que comédienne, engagée dans les causes féministe et environnementale, la jeune femme originaire de Bristol goûte enfin à un quotidien plus habituel pour quelqu’un de son âge. Nous l’avons interviewée – à distance respectable évidemment – à Paris où elle s’est installée cet été. Rencontre avec une actrice épanouie, aux idées claires et aux ambitions neuves.
Extrait de l’interview de Maisie Williams, à retrouver en intégralité dans le Numéro art #7
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Numéro art : Vous êtes à Paris depuis quelques mois. Pourquoi avoir choisi le doux air de la capitale française ?
Maisie Williams : J’aime beaucoup être ici. Je me sens très inspirée, bien plus qu’à Londres. De plus, je travaille avec mon petit ami [Reuben Selby] sur la première collection de sa marque. Nous avons bossé dessus pendant le confinement et nous aimerions organiser un défilé au Ritz. Je suis aussi lancée dans des projets personnels et comme tout passe par Zoom, je suis bien mieux à Paris.
Tout le monde vous connaît en tant que comédienne, notamment dans Game of Thrones, mais votre spectre est plus large.
Je me suis toujours considérée comme quelqu’un de créatif. Ma véritable expression traverse plusieurs médiums. Se limiter à une seule forme de créativité n’a pas de sens à mes yeux. La musique influence mon jeu d’actrice, ma personnalité est nourrie par mon rapport à la mode [lors des défilés parisiens en septembre, elle s’est affichée dans des tenues et du maquillage assortis à ceux de son petit ami]. Ce qui m’intéresse s’élargit constamment. La production a pris une certaine place dans ma vie récemment et je compte mettre en avant de jeunes artistes. Je développe également une série que j’espère financer avant la fin de l’année. Je l’écris, je la produis et j’ai l’intention de la réaliser. Mais le processus est long! Je peins aussi depuis deux ou trois ans et je n’oublie pas mon travail d’actrice. Je tourne bientôt l’histoire vraie d’une artiste céramiste des années 20, ce qui m’a permis de me lancer dans la poterie.
Pour alimenter ce tourbillon créatif, par quoi êtes-vous inspirée en ce moment ?
J’ai beaucoup écouté de musique classique; elle me projette dans un état suspendu. Debussy, je le trouve très utile pour se recentrer. C’est un art si pur. Je me suis également donné comme but de regarder un film par jour. J’ai exploré le cinéma de Yorgos Lanthimos, Charlie Kaufman, Alex Garland, qui a écrit La Plage et réalisé notamment Ex Machina. J’ai regardé pas mal de films d’Alma Har’el, y compris ses courts-métrages.
Retrouvez l’interview en intégralité dans le Numéro art #7, en kiosque et sur iPad à partir du 22 octobre 2020.