11 oct 2022

Les 20 expositions à ne pas manquer pendant Paris+ par Art Basel

Du 20 au 23 octobre, la foire Paris+ par Art Basel lance sa première édition au Grand Palais Éphémère. Un coup de projecteur sur le rayonnement artistique de la capitale française ponctué de nombreux événements. D’Alice Neel au Centre Pompidou à l’arte povera au Jeu de paume et au Bal, focus sur 20 expositions à voir pendant la semaine de l’art.

Alice Neel, “Rita et Hubert” (1954), Defares Collection © The Estate of Alice Neel and David Zwirner. Photo Malcolm Varon

1. Les portraits engagés d’Alice Neel au Centre Pompidou

 

 

Née en 1900 et décédée en 1984, Alice Neel a traversé la quasi intégralité du 20e siècle sans pour autant connaître de son vivant la notoriété qu’elle méritait. Le Centre Pompidou entend renverser cette tendance en consacrant à la peintre américaine une grande exposition, riche de plus de 70 toiles et dessins – l’occasion de se plonger dans l’œuvre expressionniste habitée, intimiste et engagée de leur auteure. À travers ses nombreux portraits, ses nus et le choix de ses modèles, l’artiste a en effet traduit tout au long de sa carrière son regard sur la vie moderne nord-américaine en mettant en avant ses acteurs marginaux (immigrés, militantes féministes et communistes…), tout en s’inscrivant à contre-courant des mouvements dominants et du regard masculin omniprésent dans la peinture de l’époque.

“Alice Neel, un regard engagé ”, jusqu’au 16 janvier 2023 au Centre Pompidou, Paris 3e

Alice Neel, “Rita et Hubert” (1954), Defares Collection © The Estate of Alice Neel and David Zwirner. Photo Malcolm Varon

2. L’héritage des “Mille et Une Nuits” dans l’art contemporain au Palais de Tokyo

 

 

Il est difficile de retracer l’origine exacte des Mille et Une Nuits, recueils de contes populaires persans, indiens et arabes. imbriqués les uns dans les autres et racontés par un même personnage : Shéhérazade. Inspiré par la multiplicité de ces récits et leur conteuse, le commissaire Yoann Gourmel s’interroge au Palais de Tokyo sur l’héritage de cette narrativité aujourd’hui à travers les œuvres de six artistes, entre un court-métrage du Portugais Miguel Gomes et des photographies de la Japonaise Lieko Shiga, qui entremêlent des éléments de folklore avec les contextes dans lesquels s’inscrivent leurs pratiques.

 

 

“Shéhérazade la nuit”, du 19 octobre 2022 au 8 janvier 2023 au Palais de Tokyo, Paris 16e.

Joan Mitchell, “Sans titre” (env. 1970), Collection particulière © The Estate of Joan Mitchell

3. Monet et Mitchell : un dialogue inédit entre deux monstres sacrés de la peinture la Fondation Louis Vuitton

 

 

Il est le pape de l’impressionnisme et le précurseur de l’abstraction en peinture, elle est une figure majeure de l’expressionnisme abstrait au 20e siècle. À la Fondation Louis Vuitton, les peintres Claude Monet et Joan Mitchell se rencontrent dans un dialogue inédit qui traduit les échos de leurs pratiques respectives. L’institution profite de cette exposition en duo pour consacrer simultanément une rétrospective à l’artiste américaine, disparue en 1992

 

 

“Claude Monet – Joan Mitchell”, jusqu’au 27 février, Fondation Louis Vuitton, Paris 16e

Zoe Leonard, “Al río / To the River” (2016–2022), Courtesy l’artiste, Galerie Gisela Capitain et Hauser & Wirth © Zoe Leonard

4. Le Rio Grande disséqué par l’objectif de Zoe Leonard

 

Artiste et activiste, Zoe Leonard s’est affirmée dès les années 80 à travers sa pratique visuelle jouant sur la répétition, l’ambiguïté et l’accident dans l’image. Rarement présentée en France, l’Américaine expose au musée d’Art moderne de Paris près de 150 tirages de son projet consacré au Rio Grande, fleuve séparant les États- Unis et le Mexique, où se lisent à la fois la force naturelle de ce cours d’eau et son histoire politique et économique.

 

 

Zoe Leonard, “Al río / To the River”, jusqu’au 29 janvier au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris 16e.

Cyprien Gaillard, “L’Ange du foyer (Vierte Fassung)” (2019), Courtesy de l’artiste et Galerie Sprüth Magers (Berlin – Los Angeles) © Cyprien Gaillard

5. La double exposition-événement de Cyprien Gaillard au Palais de Tokyo et Lafayette Anticipations

 

 

Photographie, sculpture, vidéo… depuis une quinzaine d’années la pratique de Cyprien Gaillard traduit le passage du temps et l’action humaine sur la ville et la nature. L’artiste français de 42 ans présente désormais une double exposition : au Palais de Tokyo, sa série d’œuvres inédites évoque notre rapport ambigu à la destruction et à la préservation de l’environnement, pendant qu’à Lafayette Anticipations, son projet fait revivre une sculpture laissée à l’abandon au cœur de Paris.

 

 

Cyprien Gaillard, “Humpty/ Dumpty”, du 19 octobre 2022 au 8 janvier 2023 au Palais de Tokyo, Paris 16e, et à Lafayette Anticipations, Paris 3e.

Miquel Barceló , “Nature morte avec gâteau d’anniversaire” (2021), Photo: Charles Duprat

6. La peinture fantastique de Miquel Barceló à la galerie Thaddaeus Ropac

 

 

Peintre et céramiste, Miquel Barceló déploie sur ses œuvres sa propre mythologie imprégnée de références diverses à l’histoire de l’art et des représentations. Dans les grandes salles de la galerie Ropac à Pantin, l’artiste espagnol présente une série de nouvelles toiles monumentales sur lesquelles il joue avec la texture et les matériaux. Entre faune sous-marine, épaves, natures mortes et vanités, leurs sujets et leurs couleurs invitent à déambuler dans un monde fantastique et hybride.

 

 

Miquel Barceló, “Grisailles”, jusqu’au 7 janvier 2023 à la galerie Thaddaeus Ropac, Pantin.

Carol Bove, “Hardware Romance” (2021), Courtesy the artist and David Zwirner © Carol Bove

7. La sculpture monumentale de Carol Bove à la Galerie David Zwirner

 

 

Réalisées à base d’acier écrasé et froissé et de disques réfléchissants, les sculptures monumentales de l’Américaine Carol Bove perturbent, non sans un certain humour, la perception du spectateur, semblant à la fois flotter dans les airs et se ramollir à vue. Habituée à présenter ses œuvres dans l’espace public, l’artiste expose de nouveaux volumes dans l’enceinte de la galerie David Zwirner, où leurs matériaux répondent à la verrière et aux structures métalliques de l’espace parisien.

 

 

Carol Bove, “Vase/Face”, jusqu’au 17 décembre 2022 au galerie David Zwirner, Paris 3e.

Anri Sala, “Take over” (2017), Courtesy of the artist, Esther Schipper, Berlin; kurimanzutto, Mexico City © Anri Sala / Adagp Photo : Andrea Rossetti

8. Immersion en musique avec Anri Sala à la Bourse de commerce

 

 

L’été dernier, la Bourse de commerce inaugurait un nouveau cycle d’accrochage, exploration poétique du passage du temps à travers des œuvres de la Collection Pinault et une installation inédite de Philippe Parreno. Pour conclure cette exposition au long cours, l’institution parisienne accueille des œuvres de l’artiste d’origine albanaise Anri Sala, dont deux films immersifs mettant la musique à l’honneur et des dessins à l’encre mêlant topographie de notre planète et planches zoologiques.

 

 

Anri Sala, “Time no longer”, jusqu’au 16 janvier 2023, Bourse de commerce, Paris 1er.

Anri Sala, “Take over” (2017), Courtesy of the artist, Esther Schipper, Berlin; kurimanzutto, Mexico City © Anri Sala / Adagp Photo : Andrea Rossetti

9. Les quatre éléments selon Ugo Rondinone au Petit Palais

 

 

C’est l’une des traditions de la semaine de l’art à Paris. Chaque automne depuis 2015, le Petit Palais accueille parmi ses collections du 19e et du début du 20e siècle, l’exposition d’un ou plusieurs artistes contemporains. Après Jean-Michel Othoniel l’an passé, c’est au tour de l’artiste suisse Ugo Rondinone de présenter un projet inédit dans le bâtiment parisien. Des sculptures anthropomorphes en terre et en cire et un film déployé sur six écrans composent un parcours poétique autour des quatre éléments, entrant en résonance avec la collection permanente du musée.

 

 

Ugo Rondinone, “The water is a poem Unwritten by the air No. The Earth is a poem Unwritten by the fire”, du 18 octobre 2022 au 8 janvier 2023 au Petit Palais, Paris 8e.

Vue de l’exposition “Blow out” (2022), “Flicker in the Ether” et ”I don’t Believe in ghosts” (2022), Photo : Pauline Shapiro, Courtesy of Perrotin

10. Les céramiques séduisantes et étranges de Genesis Belanger chez Perrotin

 

 

Ses céramiques en grès ou porcelaine, mettant en scène des objets du quotidien modelés dans des formes lisses et tonalités douces, ont attiré l’attention dès le milieu des années 2010 par leur aspect aussi séduisant que dérangeant. Pour sa seconde exposition personnelle chez Perrotin, la New-Yorkaise Genesis Belanger présente des fragments de scénarios, entre banquet, salle d’hôpital et supermarchés que ses sculptures et peintures baignent d’une aura surréaliste.

 

 

Genesis Belanger, “Blow out”, du 15 octobre au 17 décembre 2022 chez Perrotin, Paris 3e.

Les 4 nommés du prix Marcel Duchamp, Centre Pompidou, 2022 © Photo Hugues Lawson-Body (6)

11. Les finalistes du 22e Prix Marcel Duchamp au Centre Pompidou

 

 

Après avoir distingué Lili Reynaud-Dewar, le prix Marcel Duchamp, qui récompense chaque année depuis 2000 un artiste déjà établi de la scène française, revient comme à son habitude au Centre Pompidou pour présenter les projets inédits des quatre finalistes de sa 22e édition. On y retrouve la peintre Giulia Andreani, le sculpteur et vidéaste Iván Argote, l’héritier de l’op art Philippe Decrauzat et la plasticienne Mimosa Echard.

 

 

Prix Marcel Duchamp 2022, jusqu’au 2 janvier 2023 au Centre Pompidou (galerie 4), Paris 3e.

Lydia Ourahmane, “Tassili” (2022). 4K video, film 16mm transféré en vidéo, animations numériques, son 46, 12 minutes. Courtesy of Lydia Ourahmane.

12. Une immersion multisensorielle dans le désert par Lydia Ourahmane à la Fondation Louis Vuitton

 

 

Avec son programme Open Space, la Fondation invite de jeunes artistes à investir l’un de ses espaces avec un projet inédit. Pour sa 10e édition, c’est au tour de l’Algérienne Lydia Ourahmane de dévoiler son nouveau film réalisé dans le Sahara, une exploration sensorielle du site de Tassili n’Ajjer rythmée par une bande sonore et des animations numériques qui nous plongent dans l’immensité de ce lieu aride et montagneux.

 

 

“Open Space #10. Lydia Ourahmane”, jusqu’au 23 janvier 2023 à la Fondation Louis Vuitton, Paris 16e.

Timothée Calame, Mobilier-Documentaire 2, Parc des Eaux Vives, Cenève, 2020
 Photo James Bantone, Courtesy Edouard Montassut, Paris et Weiss Falk, Bâle, Zurich

13. Les six nouveaux talents du Prix Fondation Pernod Ricard

 

 

Depuis 1999, la Fondation Pernod Ricard récompense chaque année un jeune artiste de moins de 40 ans issu de la scène française à travers l’achat d’une œuvre et la possibilité de réaliser une exposition à l’étranger. Cette année, elle présente dans ses locaux les projets des six nouveaux finalistes, dont Timothée Calame, Eva Nielsen et Benoît Piéron, ainsi qu’un hommage à l’artiste Jean-Michel Sanejouand, disparu en mars 2021. Le lauréat de cette 23e édition sera dévoilé le 21 octobre.

 

 

Exposition 23e Prix Fondation Pernod Ricard Horizones, jusqu’au 29 octobre 2022 à la Fondation Pernod Ricard, Paris 8e.

Soufiane Ababri, “Bed Work” (2022), dessin aux crayons de couleurs sur papier, 123x81cm. Courtesy de l’artiste et de la galerie Praz Delavallade Paris, Los Angeles © Philippe Fuzeau

14. Les expressions de l’amour dans la culture arabe dans l’art contemporain à l’IMA

 

 

Quelles formes l’amour prend-il dans la création artistique arabe contemporaine ? Tel est l’enjeu de la nouvelle exposition de l’IMA, qui explore l’expression de la liberté de genre et de sexualité depuis 2011 et les soulèvements dans les pays du Maghreb et du Golfe. Près de 30 artistes et collectifs tels que Tarek Lakhrissi, Kubra Khademi, Soufiane Ababri ou encore Aïcha Snoussi présentent leurs œuvres dans cet événement également rythmé par des rencontres, projections de films et même une soirée voguing. 

 

 

“Habibi, les révolutions de l’amour”, jusqu’au 19 février 2023 à l’Institut du monde arabe, Paris 5e.

Prune Phi, Hangup, 2022, collage, photographies, papier, stickers pour scooters, dimensions variables. 
Portrait © Tal Yaron

16. Le futur de l’art contemporain en France au 66e Salon de Montrouge

 

 

Depuis 1955, le Salon de Montrouge défriche les talents français qui façonneront l’art contemporain de demain. Sous le commissariat de l’agence parisienne Work Method (Guillaume Désanges et Coline Davenne), sa 66e édition réunit 40 jeunes artistes aux pratiques ancrées dans les sujets brûlants de notre société, des dessins fantasmagoriques de Jimmy Beauquesne aux peintures à base de sang d’Alison Flora en passant par les collages photographiques de Prune Phi.

 

 

66e Salon de Montrouge, du 13 octobre au 1er novembre 2022 au Beffroi, Montrouge.

Prune Phi, Hangup, 2022, collage, photographies, papier, stickers pour scooters, dimensions variables. 
Portrait © Tal Yaron

16. La foire Paris Internationale s’installe dans l’ancien studio de Nadar

 

 

Avec sa sélection à la pointe de la création contemporaine mondiale, la foire Paris Internationale est devenue un rendez-vous majeur de la semaine de l’art. Pour sa 8e édition, l’événement occupe les cinq étages de l’ancien studio du photographe Nadar, à quelques pas de l’Opéra Garnier, avec 59 galeries dont 21 nouvelles arrivantes, telles Lodos basée à Mexico, Negative Space en provenance de Hong Kong, ou encore Understructures installée à Kiev.

 

 

Paris Internationale, du 19 au 23 octobre 2022, 35 boulevard des Capucines, Paris 2e.

Matthew Lutz Kinoy, galerie Kamel Mennour.

17. Un voyage vers l’Orient avec Matthew Lutz-Kinoy à la galerie Kamel Mennour

 

 

La pratique de Matthew Lutz-Kinoy s’emploie depuis une quinzaine d’années à abattre les frontières entre beaux-arts et arts décoratifs, comme les hiérarchies obsolètes entre les médiums. Sa nouvelle exposition chez Kamel Mennour ne déroge pas à la règle : inspiré par l’œuvre du céramiste Bernard Leach, l’Américain explore l’histoire du motif et tisse des liens entre Orient et Occident dans une série de nouvelles toiles, d’assiettes en céramique, et des tissus peints peuplés d’animaux et autres symboles.

 

 

Matthew Lutz-Kinoy, du 17 octobre au 13 décembre 2022 à la galerie Kamel Mennour, Paris 6e.

« Tumulto », Lucia Koch (2019) © Photo Erika Mayumi, Courtesy of the artist and Nara Roesler.

18. Plongée dans les rideaux lumineux de Lucia Koch au Palais d’Iéna

 

 

Siège du CESE, le Palais d’Iéna est régulièrement l’hôte d’installations in situ durant la semaine de l’art. Après des œuvres de Giuseppe Penone et de Carlos Cruz-Diez, sa salle hypostyle accueille une installation de la Brésilienne Lucia Koch, habituée à jouer avec l’architecture et l’éclairage d’espaces très divers pour y installer de nouvelles atmosphères. Ici, textiles colorés translucides et photographies entrent en dialogue avec le bâtiment conçu par Auguste Perret à la fin des années 30.

 

 

« Lucia Koch. Double trouble » , du 18 au 28 octobre 2022 au Palais d’Iéna, Paris 16e.

Kehinde Wiley, « Femme Piquée Par Un Serpent (Mamadou Gueye) », huile sur toile, 2022 363 x 790 x 10 cm (encadré) © Kehinde Wiley Photo © : Ugo Carmeni

19. L’œuvre puissante et énigmatique d’Edvard Munch et les pièces monumentales de Kehinde Wiley au musée d’Orsay

 

 

Artiste majeur du début du 20e siècle, Edvard Munch est connu dans le monde entier pour sa peinture dont les personnages et paysages hallucinés semblent flotter entre rêve et cauchemar. Malgré sa notoriété, l’œuvre du symboliste norvégien conserve encore des parts de mystère que le musée d’Orsay tente de percer dans une exposition balayant soixante ans de production artistique. En parallèle, l’institution parisienne présente des toiles et des sculptures monumentales de l’Afro-Américain Kehinde Wiley, portraitiste officiel de Barack Obama qui fait rentrer depuis vingt ans dans les cadres de l’histoire de l’art ceux qu’elle avait décidé d’ignorer jusque-là.

 

 

“Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort”, jusqu’au 22 janvier 2023 & “Kehinde Wiley”, jusqu’au 8 janvier 2023, musée d’Orsay, Paris 7e.

Mimmo Jodice, Vera fotografia [Vraie photographie], 1978 Tirage au gélatino-bromure d’argent sur papier baryté, avec écriture au stylo de la main de l’artiste, 30 x 40 cm. Courtesy Galerie Karsten Greve St. Moritz, Cologne, Paris © Mimmo Jodice

20. L’art de l’image dans l’arte povera du Jeu de paume au Bal

 

 

L’arte povera est à l’honneur dans la capitale cet automne. Au Jeu de paume et au BAL, le mouvement artistique italien théorisé à la fin des années 60 fait l’objet d’un riche focus sur le travail de l’image, figée ou en mouvement, par ses figures phares : Giuseppe Penone, Giovanni Anselmo, Michelangelo Pistoletto… Un angle original pour se plonger dans ce courant caractérisé par la simplicité de ses matériaux et son lien primordial à la nature.

 

 

“Renverser ses yeux, autour de l’arte povera”, jusqu’au 29 janvier 2023 au Jeu de paume (Paris 1er) et Le Bal (Paris 18e).