Thom Browne s’inspire des Jeux Olympiques pour son défilé haute couture
Ce lundi 24 juin 2024, le couturier américain Thom Browne a présenté le second défilé haute-couture de son histoire au musée des Arts Décoratifs, dans le 1er arrondissement de la capitale.
par Nathan Merchadier.
Le second défilé haute couture de Thom Browne au musée des Arts Décoratifs
Alors que la Fashion Week masculine vient de laisser place à la semaine de la couture à Paris, Thom Browne rassemble une poignée d’invités au sein du musée des Arts Décoratifs pour présenter son défilé haute couture automne-hiver 2024. Près de six mois après avoir dévoilé un défilé en hommage à l’écrivain Edgar Allan Poe à la Fashion Week de New York, c’est cette fois-ci dans l’univers des Jeux Olympiques que le couturier puise son inspiration pour le second défilé haute couture de son histoire.
“La couture, c’est les Jeux olympiques de la mode” détaille le couturier dans sa note d’intention. C’est ainsi en toute logique qu’il ouvre ce défilé haute couture automne-hiver 2024, Thom Browne installe une véritable épreuve de tir à la corde, en plein milieu du musée des Arts Décoratifs.
Habillés de vestes de blazer portées ouvertes sur le torses et associées à des jupes d’un blanc immaculé, les athlètes du défilé Thom Browne laissent par la suite la place aux mannequins sur le podium. Dès l’arrivée d’une première silhouette, l’inspiration couture de ce défilé apparaît saisissante lorsqu’une d’entre elle s’élance vêtue d’un imposant manteau conçu dans un style patchwork.
Une collection haute couture automne-hiver 2024 inspirée par les Jeux Olympiques
Par la suite, les mannequins du défilé Thom Browne apparaissent perchés sur des bottines montantes à crampon dorés, évoquant aussi bien l’univers sportif du football que les ornements précieux des monuments historiques (Grand Palais, Esplanade des Invalides), au sein desquels se dérouleront les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Au fil des 48 silhouettes présentées ce jour-là, les tailleurs signatures de la maison côtoient aussi bien des jupes plissées que des vestes de costume à effet work in progress, dans un vestiaire presque exclusivement imaginé dans d’élégantes nuances de blanc et de gris. L’esprit fantasque et subversif du couturier New Yorkais se retrouve aussi par moment à travers des maillots de bains colorés (bleu, rouge), directement rebrodés sur des robes couleur crème.
En célébrant aussi bien l’artisanat que l’univers du sport, revisité en version haute couture à l’approche des Jeux Olympiques, le défilé Thom Browne se clôture en majesté par la présentation de trois vestes décorées de sequins et de broderies rappelant les médailles reçues par les athlètes : en bronze, en argent et en or.