28 fév 2025

À quoi ressemble la nouvelle femme Blumarine par David Koma ?

Depuis plusieurs années, David Koma fait partie de la jeune garde des créateurs à suivre. Après être passé par le prêt-à-porter de Mugler, il dirige les collections de sa marque du même nom et déploie une esthétique féminine, sexy et aiguisée, qui lui a ouvert les portes, à l’été 2024, de la direction artistique de Blumarine. À l’occasion de la Fashion Week de Milan, il présentait ce jeudi sa toute première collection pour la maison italienne avec son défilé automne-hiver 2025-2026.

  • Par Camille Bois-Martin.

  • David Koma ouvre une nouvelle ère chez Blumarine

    Après Nicola Brognano et Walter Chiapponi, David Koma reprend les rênes de Blumarine. Annoncée à l’été 2024, son arrivée inaugurait le début d’une nouvelle ère et soufflait un vent jeune et frais pour la maison italienne. Appréciées pour ses collections Y2K et pour son identité sexy et glamour, les collections de ces précédentes saisons l’ont propulsée parmi les marques les plus désirables du moment.

    Et la nomination du créateur géorgien à sa direction artistique n’ajoute qu’à cet engouement progressif. Passé par le prêt-à-porter de Mugler, ce dernier façonne avec sa marque du même nom un univers coloré et féminin. Les coupes aériennes croisent des vêtements pointus et des pièces audacieuses, souvent inspirées par le monde de la danse.

    Une esthétique marquée et plus que cohérente avec celle développée par Blumarine, dont les codes se font d’ailleurs écho. À l’image de la rose, signature de la marque italienne, et qui revient au gré de motifs et d’accessoires dans les récents les défilés de David Koma. Comme un présage de son futur…

    Une collection automne-hiver 2025-2026 plus mature et féminine

    Si l’on retrouve toujours l’identité très années 2000 de Blumarine (des pantalons et des jeans tailles basses, des grosses ceintures), David Koma semble dessiner une silhouette nouvelle. Plus mature et féminine que la femme définie par la marque au cours de ces dernières années, la proposition du créateur se développe au fil de robes courtes, sexy et playful certes, mais ornées d’élégants cols cheminées, de jupons en fourrure ou de traines transparentes.

    Elle se complète de manteaux cintrés et augmentés d’épaulettes, offrant une allure puissante, et de chemises et robes à volants légers, aussi séduisants que dans l’air du temps (on pense notamment à la vogue de la femme Chloé). L’ensemble se veut plus affirmé – le noir envahit la collection, le rouge se teinte de pourpre – et surtout plus sensuel, au gré de silhouettes structurées. La dentelle et la transparence, signatures de Blumarine, remplacent les strass et la profusion des motifs qui ponctuaient les précédents défilés de la marque. Et inaugurent un nouveau chapitre plus audacieux et mature : celui de David Koma.