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3 choses à retenir du défilé Chanel printemps-été 2025
Les ateliers Chanel ont présenté le mardi 1er octobre 2024 une collection printemps-été 2025 inspirée des codes de la maison mais aussi de la figure de l’oiseau.
Par Louise Menard.
Le retour du défilé Chanel au Grand Palais
Happés par un teasing filmé par le duo de photographes Inez & Vinhood, les invités découvrent hier matin le nouveau décor du défilé Chanel printemps-été 2025, constitué uniquement d’une immense volière blanche ornée d’une multitudes de doubles C trônant sous la verrière de la Nef du Grand Palais.
Événement marquant de cette Fashion Week, le show symbolise les retrouvailles de la maison avec ce lieu qui a marqué son histoire. Depuis son défilé haute couture printemps-été 2021, Chanel s’était en effet emparé d’autres espaces éparpillés dans la capitale (en bord de Seine, à l’Opéra Garnier), tous plus spectaculaires les uns que les autres, en raison de la fermeture du monument parisien pour d’importantes rénovations.
Une collection printemps-été 2025 par les ateliers
Depuis l’annonce, en juin dernier, du départ de Virginie Viard, bras droit de Karl Lagerfeld puis directrice artistique de la maison après le décès du couturier (2019), les ateliers Chanel présentaient ce matin leur second défilé printemps-été 2025, après celui haute couture – et dans l’attente de l’annonce du prochain (ou de la prochaine) directeur artistique.
L’inspiration du défilé ? Les oiseaux. Et qui dit volatiles, dit plumes – et les ateliers de la maison l’ont bien compris. Présentes sur les cols, dans les cheveux des mannequins, en bordures des tailleurs en tweed, brodées sur les jupes et les hauts, transformées en bijou sur des ceintures en argent et même imprimées sur des capes en mousseline noires, les plumes tissent le fil rouge de la collection printemps-été 2025.
À travers de délicats volants, des transparences, des coupes amples et fendues ou encore des silhouettes presque évanescentes, les 76 looks hommage au riche passé de Chanel et à ses codes, évoquent une liberté de mouvement associée à une grâce et à une certaine frivolité.
Côtés chaussures, on observe une omniprésence de la plateforme déclinée sur des souliers bicolores et scintillants, et côtés accessoires, les iconiques sacs matelassés, comme toujours revisités, défilent non loin des emblématiques minaudières de la maison Chanel, cette fois-ci métamorphosées en précieuses volières.
Le concert de Riley Keough
Alors que l’on se laisse immerger dans cette atmosphère féerique, il est impossible de ne pas se souvenir des images de la toute jeune Vanessa Paradis, sifflant dans une cage dorée et transformée en mésange le temps d’une campagne pour le parfum Coco en 1991. Un flashback, qui a probablement nourri l’inspiration de ce défilé mais aussi celle de son final.
Tandis que les mannequins se succèdent lors de leur dernier passage sur le podium, l’actrice américaine et ambassadrice de la maison Riley Keough fait une apparition inattendue. Interprétant When Doves Cry de Prince (1984), elle termine sa prestation suspendue sur une balançoire au sein de ce sublime décor, sous les applaudissements d’un public conquis.