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Boss revisite le style officewear pour son défilé printemps-été 2025
À l’occasion du second jour de la Fashion Week de Milan, Boss présente un défilé printemps-été 2025 qui revisite avec légèreté la tendance officewear.
par Nathan Merchadier.
La tendance officewear inspire le défilé Boss
Après avoir présenté un défilé intitulé CorpCore mettant en scène les essentiels de la tendance officewear (blazers, costumes, chemises et jupes crayon rehaussés) en septembre 2023, Boss imagine en miroir sa nouvelle collection printemps-été 2025, qui explore cette fois-ci le vestiaire parfait pour des virées en dehors du bureau.
Au sein d’un lieu chargé d’histoire où sont conservées les archives nationales, et sur un fond sonore diffusant le titre Smalltown Boy (2018) de Bronski Beat, la maison allemande installe un podium lumineux, entouré par des herbes hautes qui précipitent l’arrivée d’un week-end visiblement très attendu.
Une armée de mannequins – parmi lesquels on repère quelques visages familiers, d’Amelia Gray à Mona Tougaard – s’élancent ainsi à la hâte, comme si l’on assistait à une sortie de bureau précipitée.
Costumes et pantalons amples au défilé Boss printemps-été 2025
Sur le catwalk, cette fuite du monde du travail se retrouve à travers des costumes amples associés à des vestes d’extérieur, mais aussi par des accessoires disposés de manière négligée. Une paire de sneakers est ainsi nouée à la anse d’un sac cabas, prête à être échangée avec des talons hauts, tandis qu’un porte raquette en daim (look 6) devient le nouvel accessoire tendance de la saison printemps-été 2025.
Le reste de cette collection Boss se détaille à travers des costumes et des pantalons à coupes amples, ou encore des shorts associés à des derbies en cuir à bouts ronds.
À l’approche des dernières silhouettes de cette collection, les uniformes de bureau sont échangés au profit de robes de soirées et de costumes conçus dans des matières fluides dans une gamme de couleurs neutres, oscillant entre le brun et le beige. Nous ne sommes encore que mercredi, mais l’arrivée du week-end n’est s’est jamais faite autant attendre…