22 juin 2021

Que nous réserve le prochain film de la réalisatrice de “Grave”, entre gore, body horror et cyberpunk ?

Julia Ducournau excelle dans la mise en scène de l’horreur à fleur de peau… Après Grave (2016), la réalisatrice entre cette année en compétition officielle au Festival de Cannes avec Titane, un film sur la mutation et la filiation, flirtant avec la science-fiction. 

Screenshot de la bande-annonce de “Titane” (2021) de Julia Ducourneau

Haut les cœurs : Julia Ducournau est de retour… En 2016, la réalisatrice avait remué la Semaine de la critique avec Grave, son premier long-métrage entre récit initiatique et film d’horreur, sur fond de cannibalisme. Cette année, elle entre en compétition officielle au Festival de Cannes avec Titane, son second film, dans lequel elle continue d’explorer le gore et le body horror à travers une esthétique futuriste léchée, dévoilée dans un teaser intense et dérangeant. Au programme : du sang, de la danse et de mystérieuses cicatrices dans une mise en scène moins naturaliste que dans son premier film, flirtant ostensiblement avec la science-fiction.

 

Dans un entrelacs de genres et d’intrigues, Titane pose les questions de la filiation, de la naissance de l’amour et de la violence. Dans le film, Vincent Lindon joue Vincent, un père qui retrouve son fils disparu depuis dix ans. Sur les premières images, on le retrouve tout en muscle et en sueur, sans rien avoir perdu du sérieux qui le caractérise. Au casting, on retrouve également Garance Marillier, premier rôle à fleur de peau de Grave, et Agathe Rouselle, jeune mannequin et artiste qui fait avec ce film ses premiers pas au cinéma. Dans une ambiance cyberpunk, les deux jeunes femmes se jaugent du regard sur des grosses cylindrées dans un salon de l’auto fantasmagorique, avant de se lancer dans un corps à corps brouillant les frontières entre l’amour et la violence… Présenté en avant-première à Cannes, le film sera à découvrir en salle dès le 14 juillet. 

 

Titane, de Julia Ducourneau, le 14 juillet en salle.