Kendrick Lamar livre ses pensées les plus intimes et annonce son nouvel album

Si Kendrick Lamar est l’un des rappeurs les plus admirés et influents de sa génération, il est aussi de ceux qui ne produisent pas à profusion. Depuis 2017, année de sortie de son quatrième album studio au succès fulgurant DAMN. – qui a d’ailleurs raflé cinq Grammy Awards et obtenu le prix Pulitzer dans la catégorie musique –, l’artiste californien originaire de Compton n’avait pas sorti de projet musical en solo. L’année suivante, le rappeur a cependant signé la bande originale du film Black Panther et est apparu sur une poignée de titres avec 2 Chainz, Beyoncé ou encore Busta Rhymes. Depuis l’âge de seize ans, Kendrick Lamar s’intéresse de très près à la musique, rapidement remarqué grâce à ses textes efficaces et puissants. En 2004, il signe alors un contrat avec le label TDE (Top Dawg Entertainment), avec qui il travaillera tout au long de sa carrière pour des projets musicaux engagés politiquement et socialement, abordant notamment de front le racisme et la religion.

 

Le 20 août dernier, le rappeur américain revient sur le devant de la scène avec une publication sur ses réseaux sociaux mettant en avant un mystérieux site, nommé “oklama”. Sur celui-ci, une petite icône “dossier” se présente au milieu de la page, renfermant un message terminé par une photo du rappeur en studio d’enregistrement. Dans ce texte, Kendrick Lamar s’exprime à cœur ouvert sur son quotidien de ces derniers mois et sur ses réflexions les plus enfouies. “Je passe la plupart de mes journées avec des pensées fugaces. Je passe des mois sans téléphone. L’amour, la perte et le chagrin ont perturbé ma zone de confort, mais les lueurs de Dieu parlent à travers ma musique et ma famille”, confie l’artiste dans ce message. À la fin, il évoque la préparation de son prochain album (possiblement nommé “oklama”), et annonce qu’il s’agirait du dernier en collaboration avec son label TDE : “Alors que je produis mon dernier album TDE, je me sens heureux d’avoir fait partie d’une telle empreinte culturelle pendant 17 ans.”