Mark Wahlberg en croisade contre l’homophobie dans “Good Joe Bell”
Après “Monsters and Men”, son premier film remarqué traitant des violences policières aux États-Unis, le réalisateur Reinaldo Marcus Green s’attaque à un thème tout aussi délicat dans son pays : l’homophobie dans le milieu scolaire. “Good Joe Bell”, qui retrace le voyage initiatique d’un père endeuillé par le suicide de son fils, sortira en salles le 23 juillet 2021.
Par La rédaction.
En janvier 2013, dans l’Oregon, Jadin Bell, un adolescent de quinze ans, se pend dans le gymnase de son lycée. Harcelé depuis plusieurs mois à l’école et sur Internet à cause de son homosexualité, sa mort est devenu le symbole d’une lutte contre l’homophobie aux États-Unis. Peu après son décès, son père endeuillé a sillonné le pays durant deux ans pour sensibiliser la jeunesse aux dangers du harcèlement scolaire.
Inspirés par cette histoire bouleversante, Diana Ossana et Larry McMurtry – les scénaristes du Secret de Brokeback Moutain – ont écrit le film Good Joe Bell, réalisé par Reinaldo Marcus Green, dont le premier film remarqué, Monsters and Men (2018), avait remporté le prix du jury lors du Festival du Film de Sundance. Dans le second film du réalisateur américain, c’est Mark Wahlberg (Infiltrés, La Planète des Singes) qui incarna le père de Jadin, Joe Bell, parti en croisade contre le harcèlement scolaire et l’homophobie à travers un périple solitaire aux confins de l’Amérique. Aux côtés de l’acteur de cinquante ans, on retrouvera le jeune acteur Reid Miller (You) et l’actrice Connie Britton (Dirty John).
Good Joe Bell (2020) de Reinaldo Marcus Green, au cinéma le 23 juillet 2021.