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Quelle personnalité controversée sera jouée par Aubrey Plaza dans un biopic ?
Après une apparition remarquée lors de la dernière édition du Festival de Cannes aux côtés de Margaret Qualley, Aubrey Plaza sera bientôt dans un projet qui pourrait faire du bruit. L’actrice nommée aux Emmy Awards pour sa performance dans la satire The White Lotus devrait camper, dans un biopic, la proxénète la plus célèbre d’Hollywood : Heidi Fleiss.
par Jordan Bako.

Aubrey Plaza, star d’un biopic co-écrit par Rachel Sennott
Qu’elle joue la moitié d’un couple à la dérive dans The White Lotus, une journaliste assoiffée de pouvoir dans le film Megalopolis ou encore l’incarnation-même de la Mort dans la série Marvel Agatha All Along… Aubrey Plaza excelle dans des rôles qui flirtent avec l’humour noir. Aujourd’hui devenus sa signature, sa moue désabusée et son ton de voix pince-sans-rire lui permettent d’exceller dans des rôles non seulement graves, mais toujours teintés d’une pointe d’ironie.
Après avoir perdu son mari – le réalisateur Jeff Baena – en janvier dernier, l’actrice de 41 ans réapparait peu à peu dans de nouveaux projets. Elle était sous les projecteurs du Festival de Cannes, avec le film Honey Don’t, un western lesbien signé Ethan Coen dans lequel elle donne la réplique à Margaret Qualley. Mais Aubrey Plaza sera bientôt la star d’un biopic sur la proxénète Heidi Fleiss. Un projet co-écrit par le scénariste Travis Jackson ainsi que l’excellente actrice Rachel Sennott (Bottoms, Sam fait plus rire).
Heidi Fleiss, la proxénète la plus tristement célèbre d’Hollywood
En effet, en plus d’être l’une des productrices du long-métrage, l’actrice plongera dans la peau de celle que l’on surnommait “Hollywood Madam”. À la fin des années 80, Heidi Fleiss prend la tête d’une maison close située à Los Angeles. Destiné à des clients de luxe, le lupanar aurait vu se succéder politiciens et les stars de la musique et du cinéma dans ses couloirs. La liste de ses clients n’a d’ailleurs jamais été divulguée… Le tarif de l’époque pouvait atteindre les 6000 dollars la nuit, selon les archives du média Paris Match.
Arrêtée en 1993 non pas pour proxénétisme, mais pour évasion fiscale, celle qui fait une brève apparition dans le film The Doom Generation (1995) de Gregg Araki a déjà vu sa vie narrée au cinéma dans un téléfilm de 2004 intitulé Call Me: The Rise and Fall of Heidi Fleiss. Sortie de prison après 21 mois d’incarcération, Heidi Fleiss s’est aujourd’hui retirée loin des strass et paillettes d’Hollywood. En effet, elle habite aujourd’hui dans une maison peuplée de perruches dans le Nevada…

Sexe, scandales et complots dans un biopic co-écrit par Rachel Sennott
Premier long-métrage de la réalisatrice Leah Rachel (la série Chambers), le biopic avec Aubrey Plaza devrait se situer dans la période précédant le procès d’Heidi Fleiss. D’après le média américain Variety, on devrait y suivre la star du film Honey Don’t “se démener dans tout Los Angeles pour tenter de faire chanter (et utiliser) ses différentes relations afin de faire classer l’affaire avec l’aide d’une jeune écrivaine en herbe nommée Jaclyn.”
Selon ses propres confessions au tabloïd américain TMZ, l’ancienne tenancière de maison close est bel et bien avertie qu’un biopic sur sa vie se trame actuellement en coulisses. Cependant, elle prévient le média qu’elle ne regardera pas et qu’elle ne participera pas à l’écriture du biopic. Même si elle précise aimer Aubrey Plaza dans The White Lotus, pour elle, “le passé est mort et enterré”…
Dans le sillon du triomphe d’Anora (2024) lors de la précédente saison des cérémonies, des films sur le milieu du travail du sexe pourraient bien fleurir ces prochaines années. Et si les rôles de proxénètes étaient davantage réservés aux hommes au cinéma, peut-être qu’Aubrey Plaza renversera la tendance avec ce nouveau long-métrage.
Le biopic sur Heidi Fleiss n’a pas encore de date de sortie.