La Gaîté Lyrique dissèque les cultures post-Internet
Centre d’art dédié à la culture de l’ère numérique, la Gaîté Lyrique propose, cet hiver, un cycle de conférences entièrement dédié aux cultures post-Internet. Artistes et chercheurs issus du Fresnoy, école et centre de recherche et d’art contemporain basé à Tourcoing, discuteront des mutations des pratiques artistiques liées aux nouvelles technologies.
Par La rédaction.
Salle de spectacle et lieu d’expérimentation dédié à la culture numérique, la Gaîté Lyrique s’affirme de plus en plus comme un centre culturel majeur dans le paysage parisien. Cette saison, l’établissement propose, entre novembre et juin, un cycle gratuit de 5 conférences entièrement dédié aux cultures post-Internet, baptisé Portfolio. Artistes et chercheurs issus du Fresnoy-Studio national des arts contemporains, institution culturelle basée à Tourcoing, discuteront des mutations des pratiques artistiques liées aux nouvelles technologies. À la croisée des arts et des sciences, ces rencontres mensuelles feront l’état des lieux du renouvellement de l’art lié aux progrès technologiques. Associant jeunes artistes tout juste diplômés ou artistes-doctorants, ces rencontres dresseront un panorama de la jeune création autour de ces questions.
En parallèle des ateliers, expositions et concerts proposés par la Gaîté Lyrique, ce cycle entremêle recherche spéculative et expérimentations futuristes. Entre conversations croisées et rencontres-performances, ce cycle aborde des questionnements très divers, comme « la représentation de l’imperceptible ». Il sera notamment question dans celui-ci des prothèses optiques créées par l’artiste Lucien Bitaux. Le sujet de la limite, sans cesse repoussée, entre le vivant et le non-vivant sera aussi abordée, notamment au sein des sculptures mi-organiques mi-robotiques du plasticien Jonathan Pêpe. Doctorante au Fresnoy et artiste, Cindy Coutant enquête, quant à elle, à propos de l’économie affective liées aux nouvelles technologies. Pour l’occasion, des artistes tels que Julien Prévieux ou Pascal Convert et des chercheurs comme le cosmologiste Jean-Philippe Uzan, directeur de recherche au CNRS, seront aussi au rendez-vous.
1. Le 10 novembre 2021, La représentation de l’imperceptible.
2. Le 8 décembre 2021, Les simulacres du vivant.
3. Le 26 janvier 2022, Contre-récits en milieux numériques.
4. Le 23 mars 2022, Délier les langues par les sciences.
5. Le 1er juin 2022, Pratiques et pensées de la métamorphose.
En parallèle des ateliers, expositions et concerts organisés par le centre culturel, ce cycle entremêle recherches spéculatives et expérimentations futuristes. Entre conversations-croisées et rencontres-performances, ce cycle aborde une série questionnements très diverses, tels que la représentation de l’imperceptible grâce aux prothèses optiques créées par l’artiste Lucien Bitaux ou bien les limites entre vivant et non-vivant au sein des sculptures mi-organiques mi-robotique du plasticien Jonathan Pêpe. Doctorante au Fresnoy et artiste, Cindy Coutant enquête, quant à elle, à propos de l’économie affective liées aux nouvelles technologies. Pour l’occasion, des artistes tels que et Julien Prévieux ou Pascal Convert et des chercheurs comme le cosmologiste Jean-Philippe Uzan seront aussi au rendez-vous.
Portefolio, à la Gaîté Lyrique, Paris 3e. #1 La représentation de l’imperceptible / 10.11.21. #2 Les simulacres du vivant / 08.12.21. #3 Contre-récits en milieux numériques / 26.01.22. #4 Délier les langues par les sciences / 23.03.2. #5 Pratiques et pensées de la métamorphose / 01.06.22.