28 sept 2025

Meryl Streep et pyjamas au défilé Dolce & Gabbana

Ce samedi 27 septembre 2025, le défilé Dolce & Gabbana printemps-été 2026 prenait des allures d’ode aux pyjamas. Au premier rang, Meryl Streep, Stnaley Tucci et Simone Ashley, en plein tournage de la suite du Diable s’habille en Prada.

 

 

© Luca Stefanon.

  • par La rédaction.

  • Meryl Streep au premier rang de Dolce & Gabbana

    Ce samedi 27 septembre 2025, la Fashion Week Milan vibrait d’un moment aussi glamour que méta : le défilé Dolce & Gabbana printemps-été 2026 s’est ouvert sous les regards de Meryl Streep et Stanley Tucci. En plein tournage de la suite du film Le Diable s’habille en Prada, ils incarnaient alors leur Miranda Priestly et Nigel Kipling.

    Après avoir fait attendre les invités, ils ont pris place au premier rang, juste en face d’Anna Wintour — la véritable inspiration de Priestly. Derrière eux, la nouvelle venue Simone Ashley observait avec malice, laissant planer le mystère sur son rôle dans la suite du film culte. Le tout a pris des allures de théâtre de mode, où fiction et réalité se confondaient, amplifié par une bande-son signée Patty Pravo et son irrésistible Notti Bianche.

    Une fois de plus Dolce & Gabbana démontre sa volonté de marquer la pop culture. En effet, après avoir fait défiler des nepo babies, créer une collaboration avec Kim Kardashian et financer le mariage de sa sœur Kourtney, la marque italienne occupe une place à part dans l’industrie.

    Le pyjama, l’obsession des créateurs italiens

    Sur le podium, Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont prolongé l’esprit de leur collection masculine présentée en juin. Place à une pyjama party sensuelle, rebaptisée « PJ Obsession ». Ici, les classiques en coton rayé se couvrent de cristaux, se portent entrouverts sur de la lingerie en dentelle noire ou se métamorphosent en pièces de soirée en mousseline transparente.

    Fidèles à leur ADN, les créateurs mêlent tailoring précis — vestes de smoking, costumes à rayures craie, blazers aviateurs ou en brocart vintage — et séduction spontanée. Aux pieds, sandales vertigineuses ou pantoufles douillettes parachèvent une allure oscillant entre chambre à coucher et tapis rouge.

    La collection brouille les frontières entre masculin et féminin, intimité et présence, autorité et désir. De la veuve sicilienne en corset défait à la citadine moderne en smoking oversize, la femme Dolce & Gabbana s’affirme libre, confiante et joueuse. Plus qu’une tendance, « PJ Obsession » propose un manifeste : s’habiller sans règles, choisir chaque jour ce que l’on révèle… ou ce que l’on garde pour soi.

    Tous les looks du défilé Dolce & Gabbana printemps-été 2026