28 oct 2024

Les nouveaux restaurants à tester cet automne à Paris

Avec la rentrée, une ribambelle de nouveaux restaurants se sont implantés dans la capitale. Fusion japonaise et sud-américaine, restaurant festif sous le soleil de l’Espagne, cuisine raffinée dans un diner américain, nouvelle adresse du Maxim’s… Numéro retient les lieux à découvrir absolument cet automne à Paris.

Alfi’s : une cuisine gourmande dans un diner americain

Pourquoi ? Dans la discrète rue du Mont-Thabor, à quelques mètres de la brasserie Alfred, ouverte en 2022, le restaurant Alfi’s propose une cuisine italienne gourmande dans un décor façon diner américain signé Fanny Perrier. Derrière les fourneaux d’Alfi’s, on retrouve Jonathan Morales (auparavant chez Carboni’s) qui imagine un menu contemporain où les classiques transalpins sont revisités à coups de saveurs argentines, new-yorkaises, françaises ou encore basques.

Notre plat préféré ? Côté entrées, on optera pour un Vitello tonnato raffiné ou pour l’innovant duo pâte à choux au pastrami. Suivront les pâtes fraîches maison et leurs sauces élaborées ou un beau poisson du jour, ainsi que des cocktails sur mesure très réussis (on vous conseille le Mont Thabor). Pour finir, le tiramisu ou le baba au rhum à la crème anglaise au safran apporteront la note sucrée qui s’impose.

L’adresse ? 26 rue Mont-Thabor, Paris 1er.

Baronne, la nouvelle adresse ultra chic du Maxim’s

Pourquoi ? Si la réputation du très convoité Maxim’s n’est plus à faire, l’emblématique institution ouvre cet automne une toute nouvelle adresse qui promet d’attirer sa clientèle habituelle (et quelques curieux) dans les beaux quartiers du 8e arrondissement. Plus privé et moins festif que son adresse de la rue Royale, ce lieu inauguré par Paris Society se cache derrière une imposante façade en pierre. Pour accéder au restaurant Baronne (où sont également tapis un bar intimiste et sa terrasse attenante), il faut grimper les escaliers d’honneur et passer une large porte, derrière laquelle se dévoile un univers chic et feutré, éclairé par quelques petites lampes de table installées sous les plafonds peints et sous le décor cossu de l’Hôtel Salomon de Rothschild (où Victoria Beckham présentait notamment son défilé en début d’année). De salon en salon, les convives prennent place sur de confortables banquettes et sièges en velours, tandis qu’une série de plats et de cocktails défilent sur les plateaux en argent des serveurs, aux petits soins.

Notre plat préféré ? Incontournable, le délicieux homard servi sur son lit de linguine à la bisque crémeuse se déguste sans hésitation, les saveurs réconfortantes se mêlant à la délicatesse du met. Pour les plus gourmands, on recommande la généreuse volaille fermière à pattes bleues de Challans cuisinée au vin jaune, ou encore le faux-filet de Wagyu de Kagoshima, servi avec son excellente sauce chimichurri. Pour le dessert, impossible de repartir sans avoir plongé sa cuillère dans la mousse aérienne et croquante du soufflé au chocolat – signature du restaurant.

L’adresse ? 11 Rue Berryer, Paris 8e.

Les recettes éclectiques du chef Daniel Morgan pour l’Attache

Pourquoi ? Chaque saison, L’Attache invite un chef de renom à investir ses cuisines et à réinventer sa carte. Derrière le comptoir de cette adresse intimiste cachée dans une rue calme du 11e arrondissement de Paris, le Britannique Daniel Morgan (aperçu ces dernières années aux commandes de Salt et de Robert) concocte pour ses invités une carte à la fois surprenante et réconfortante, parfaite pour l’automne.

Notre plat préféré ? Un verre de vin à la main, les convives installés autour du bar observent le très plébiscité cuisinier préparer une kyrielle de plats avec une aisance fascinante : du thon agrémenté d’une sauce à la figue, un ceviche de dorade accompagné de pêches confites, un tarama et ses morceaux de concombre frais… Les saveurs sont à l’image de la cuisine du chef, éclectiques et délicieusement inattendues, et varient chaque jour selon son humeur (et selon son marché).

L’adresse ? 52 rue Basfroi, Paris 11e.

Voyage gustatif et poétique au restaurant de La Fantaisie

Pourquoi ? Pour ceux qui seraient nostalgiques du printemps-été, le nouveau restaurant de l’Hôtel La Fantaisie propose une petite bulle de fraîcheur hors du temps (et des saisons). Avec son jardin attenant et son décor fleuri semblable à un élégant salon de thé britannique (signé par le designer Martin Brudnizki), l’adresse déploie une cuisine légère et minutieuse, à déguster sous une verrière lumineuse. Un oasis bucolique parfait pour s’éloigner de la foule pressée qui peuplent les rues du 9e arrondissement de Paris.

Notre plat préféré ? Difficile de choisir : si l’on recommande en entrées le carpaccio de Saint-Jacques parfumé à l’huile d’orange et le tartare de gambero rosso, on opte en plat pour le poulpe rôti baigné dans une savoureuse sauce au chorizo. En dessert, aucune hésitation, la pavlova grenade, hibiscus et thé vert achève avec poésie et légèreté une dégustation pleine de fantaisie, teintée des saveurs de la Méditerranée.

L’adresse ? 24 rue Cadet, Paris 9e.

Suelo, le nouveau restaurant festif à ne pas rater

Pourquoi ? À deux pas des très chics (et guindés) restaurants qui jonchent la place du Pont de l’Alma, Suelo propose une expérience inédite dans le quartier – et largement bienvenue. À l’intérieur de cette nouvelle adresse, un décor chamarré et une ambiance festive accueillent les convives, propulsés momentanément dans l’ambiance chaleureuse et endiablée d’une soirée en Espagne. Concert live à la guitare, service enthousiaste (surtout si l’on demande un certain Jean-Sébastien), cocktails épicés, immenses assiettes bien garnies… Bref, un univers bouillonnant dans un décor dépaysant, où passer ses samedis soirs sans hésitation.

Notre plat préféré ? Cliché peut-être, mais assurément immanquable, le Jamon Cinco Jotas Bellota accompagné de son pan con tomate, tranché sur place par le chef et servi selon son humeur (c’est-à-dire copieusement)…

L’adresse ? 7 rue du Boccador, Paris 8e.

Mido, de la gastronomie sud-américaine à la délicate cuisine japonaise

Pourquoi ? Ouvert à la toute fin de l’été, Mido s’ajoute à la longue liste de restaurants dédiés aux saveurs de la cuisine japonaise. Mais celui-ci se démarque largement parmi ses pairs : forte de son succès sur la Côté d’Azur (où le duo fondateur Antoine et Ugo Lecorché est installé depuis 2018), l’institution prend ses quartiers dans le très convoité Triangle d’Or parisien pour y déployer sa cuisine à mi-chemin entre le Japon et la gastronomie sud-américaine. La carte, unique, et élaborée par le chef Christopher Brugnaux, élabore une kyrielle de plats aux saveurs surprenantes qui se marient à la perfection.

Notre plat préféré ? S’il faut absolument déguster les edamames à la sauce miso parsemée de truffe, on recommande de picorer dans le sushi bar autant que de tester les tiraditos (le saumon “mido style”) et les tempuras (en particulier les crevettes à l’aïoli épicé), afin d’appréhender toute l’ingéniosité du menu de Mido.

L’adresse ? 64 avenue Marceau, Paris 8e.

Parenthèse italienne chez Adela

Pourquoi ? Difficile de dénicher le parfait restaurant de pâtes italiennes sur Paris… et pourtant, Adela s’annonce comme le nouvel incontournable de la capitale. Récemment ouverte rue du Faubourg Poissonnière, l’adresse fait le pari d’une cuisine dégressive mais généreuse et, surtout, maîtrisée sur le bout des doigts. Confectionnée sur place chaque jour, les pâtes sont le maître-mot de son menu alléchant, servi au sein de salles accueillantes recouvertes de peinture et de décors en velours ocre, réparties sur les deux étages du restaurant.

Notre plat préféré ? On opte en entrée pour la focaccia maison (dont la recette s’adapte au gré des saisons) à la mortadelle, crème de truffe et pecorino, avant de déguster une copieuse (et délicieuse) assiette de casarecce alla puttanesca surplombées d’un supplément stracciatella.

L’adresse ? 20 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10e.

Explosion gustative chez Colère

Pourquoi ? À deux pas de la foule et des lumières des Folies Bergères, le restaurant Colère plonge ses convives dans un décor feutré et intimiste. Au menu, des saveurs épicées et une carte thématique inspirée par les différents stades de la colère : le déclenchement (comprendre, les entrées) avec notamment une brioche feuilletée dite roulette russe (en référence aux différentes saveurs qui naissent à chaque bouchée), puis l’expression et l’explosion (soit, les plats) où les assiettes regorgent d’épices et de mélanges surprenants, et enfin la résolution (donc, les desserts), pour terminer sa soirée sur une touche plus légère et raffinée.

Notre plat préféré ? Le parmentier de canard baigné dans son jus “corsé” à la poire et à la moutarde, suivi dans sa course par un flan vanillé et son chutney de piment… On recommande également de se pencher sur la carte des vins en demandant conseil au sommelier du lieu, qui saura accorder les boissons à l’effusion gustative des plats.

L’adresse ? 39 rue Richer, Paris 9e.