Mannequin

Bella Hadid

Née le 9 octobre 1996 à Washington D.C., Bella Hadid transforme la démarche en manifeste, le style en langage. D’abord perçue comme la « petite sœur de Gigi », elle devient en quelques saisons une muse insaisissable.

Les débuts de Bella Hadid

Issue d’un milieu à la fois palestinien et néerlandais, elle est élevée à Santa Barbara, Californie, et nourrit d’abord un rêve équestre avant de se tourner vers le mannequinat

Propulsée sur le devant de la scène dans l’ombre de Gigi Hadid, elle impose rapidement une identité propre. Plus froide, plus énigmatique, plus sculpturale. Chaque défilé Bella Hadid devient une performance où posture, regard et port altier dessinent un personnage mouvant. La mode contemporaine y trouve un miroir aussi puissant que stylisé.

Une muse aux mille visages 

De Balenciaga à Jacquemus, de Givenchy à Coperni, elle passe d’un univers à l’autre. Les campagnes publicitaires Bella Hadid sont pensées comme des mises en scène : elle y devient icône robotique, sirène urbaine, déesse pop. Elle ne représente pas un style, elle en fabrique.

Une silhouette en dialogue permanent avec l’époque. La mannequin manie les codes avec une audace calculée. Le look Bella Hadid 2025 oscille entre références 90’s, tailoring minimaliste et touches techno-futuristes. Chaque apparition devient un éditorial vivant, un manifeste de l’identité post-digitale.

Une influence en dehors des podiums. Son style hors des défilés est scruté avec la même acuité que ses campagnes. Vêtue de pièces vintage ou de prototypes exclusifs, elle devient une curatrice du contemporain. Une actrice silencieuse du goût collectif.

Collaborations 

De Bulgari à Dior, ses collaborations ne sont pas que publicitaires. Elle participe à la direction artistique, au choix des photographes, à la narration visuelle. Un rôle plus proche de celui de co-créatrice que de simple égérie.

Rare dans les médias, elle parle peu mais fort. Lorsqu’elle se confie, c’est sur l’anxiété, l’image de soi, le corps comme territoire conflictuel. Une parole maîtrisée, essentielle à une génération en quête de sincérité dans le paraître.

Et après ? 

Elle continue de défier les attentes. Elle ne se contente pas de défiler, elle sculpte des archétypes. À l’aube de 2025, elle incarne l’idée même du top model du futur : caméléon, active, consciente. Une muse en mouvement.