13 juil 2023

Lous and the Yakuza tells us everything about her Louis Vuitton look at the Days Off Festival

À l’occasion du festival Days Off, l’artiste belgo-congolaise Lous and the Yakuza s’est imposée sur la scène de la Cité de la musique, habillée d’une tenue exclusive signée Louis Vuitton. Numéro a assisté à ce concert exceptionnel et en a profité pour poser quelques questions à la chanteuse aux milles vies.

La tenue Louis Vuitton imaginée par Nicolas Ghesquière pour Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

Lous and the Yakuza :  Icône de mode et chanteuse pop adoubée par Madonna 

 

Si Lous and the Yakuza est connue pour être une icône de mode – en témoigne ses apparitions remarquées lors de défilés en tant que mannequin, comme lors du défilé Louis Vuitton pre-fall 2023 présenté sur le pont Jamsu de Séoul en avril 2023 – la chanteuse belgo-congolaise âgée de 27 ans est aussi connue pour être une bête de scène. Toujours accompagnée de ses “Yakuza” comme elle s’amuse à appeler ses musiciens et les équipes qui l’entourent, l’artiste adoubée par Madonna s’est présentée ce mardi 4 juillet 2023, sur les planches de la Cité de la musique, aux côtés de deux autres grands noms du rap francophone pour interpréter des titres en featurings.

 

D’abord avec le belge Damso sur le rythme lancinant de Lubie, puis en invitant le rappeur Dinos pour livrer une version touchante de Future Nostalgia. Après avoir fait danser un public déjà chauffé à bloc, l’artiste à l’origine du très remarqué Hiver à Paris (2022) demande même à l’audience d’applaudir le look exceptionnel porté sur scène par Lous and the Yakuza. Preuve ultime que la jeune femme au port de reine brillait de milles feu, ce soir-là, en total look Louis Vuitton.

La tenue Louis Vuitton imaginée par Nicolas Ghesquière pour Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

Lous and the Yakuza en total look Louis Vuitton au festival Days Off

 

Quelques mois après avoir dévoilé Iota (2022) un second album lumineux et intense, la chanteuse belgo-congolaise sillonne les salles de concert et les festivals pour asséner au public ses titres de pop-soul-trap à l’énergie poignante. Pour cette tournée, Lous and the Yakuza a demandé à Louis Vuitton (dont elle est égérie depuis 2020) de réaliser ses costumes de scène, forcément inspirés de la culture japonaise qu’elle affectionne tant. Lors d’une rencontre avec Numéro en octobre 2022, l’artiste confiait à ce sujet : “Rien ne m’a davantage passionnée sur terre que les mangas, à part la musique. Je dois en avoir 3 000 chez moi”.

 

Ce mardi soir, sur les coups de 21h, lorsque l’artiste charismatique déboule sur scène, interprétant avec fougue son titre La money, elle est habillée d’une tenue issue de cette collaboration avec les ateliers Louis Vuitton : un costume 3 pièces revisité dans des proportions mini avec une chemise en popeline blanche présentant un col à la pointe allongé d’inspiration 70’s, des manches aux larges volumes ainsi qu’une brassière en cuir orange. Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections femmes de Louis Vuitton a ajouté quelques clins d’œil à ses collections précédentes sur cette tenue, notamment en utilisant de la gabardine japonaise, une innovation de la maison apparue à la suite de son premier défilé pour Louis Vuitton en 2014. 

La tenue Louis Vuitton imaginée par Nicolas Ghesquière pour Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

5 questions à Lous and the Yakuza

 

Numéro : Pouvez-vous décrire le look Louis Vuitton que vous portez ce soir ?

Lous and the Yakuza : La couleur orange est si vibrante sur scène, ce mélange de matériaux, de textures et son design asymétrique lui permettent d’attirer l’œil d’une manière complexe. J’aime être élégante avec une pointe de punk. Nicolas Ghesquière me connaît bien, c’était le look parfait pour illustrer ce que je voulais ressentir sur scène.

 

Comment avez-vous imaginé vos costumes de scène avec Louis Vuitton ? Quelles ont été vos inspirations ?

Mon équipe créative et moi-même avons élaboré des moodboard et puisé nos influences dans le style japonais et la culture manga. Nous avons donné cela à Nicolas et aux ateliers de Louis Vuitton et ils sont revenus avec plus de 50 croquis ! Je les voulais tous [rires] ! Nous avons fini par choisir différentes couleurs et variations du look pour qu’il soit le plus adapté possible à la danse sur scène.

 

Jouer à la Cité de la musique de Paris, est-ce différent des autres salles de concert ?

Cette salle de concert est tellement chargée d’histoire et de culture. Jouer dans un endroit qui a une telle importance pour le pays est une leçon d’humilité. Le son était incroyable ce soir et l’énergie dans la salle était contagieuse. 

 

Quelles sont, selon vous, les plus grandes différences entre vos albums Gore et Iota ? Y a-t-il eu une évolution dans votre façon de travailler sur vos chansons ?

Avec Gore, j’ai voulu utiliser ma voix pour parler de l’injustice et de la douleur que les gens et moi-même avons ressenties dans ce monde. C’était la première fois que j’avais l’occasion de raconter une histoire, et je voulais qu’elle soit tirée d’expériences qui provoquent une émotion brute. Iota était plus léger dans le sens où les sujets n’étaient pas aussi sombres, il était plus axé sur les sentiments que l’on éprouve avec l’amour, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je suis toujours en train d’évoluer dans mon style de production, à la recherche de nouvelles influences et de personnes avec qui collaborer.

 

Après le succès de votre second album (Iota, 2022), sur quels autres projets travaillez-vous actuellement ?

Je suis très enthousiaste pour ce qui est à venir. J’ai pris le temps de me concentrer sur différentes parties de moi-même. Je peins, j’écris, je dessine des mangas et je voyage. Quelque chose que je n’ai jamais vraiment pu faire dans ma vie. Découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles personnes… Tout cela fait partie de ce qui me poussera à retourner en studio cet automne, lorsque je commencerai à travailler sur de la nouvelle musique. Ces découvertes m’ouvrent de nouveaux horizons créatifs et j’ai hâte de voir comment cela se traduira dans ma musique !

The Louis Vuitton outfit designed by Nicolas Ghesquière for Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

Lous and the Yakuza: a fashion icon and pop singer praised by Madonna

 

Although Lous and the Yakuza is known for being a fashion icon, judging by her high-profile appearances as a guest model during fashion shows, like the Louis Vuitton pre-fall 2023 show unveiled on Jamsu Bridge in Seoul in April 2023, the 27-year-old Belgian-Congolese singer is also known for being a born performer. Along with her “Yakuza”, as she likes to call her musicians and the teams that work with her, Madonna’s favorite artist went on stage alongside two other big names of francophone rap music to perform a series of featurings at the Cité de la Musique, on Tuesday 4th of July 2023.

 

She first performed the haunting beat Lubie with Belgian rapper Damso, then invited rapper Dinos to deliver a sentimental version of Future Nostalgia. After getting the crowd dancing, the artist who released the highly acclaimed album Hiver à Paris (2022) even asked the audience to applaud the stunning outfit worn on stage by Lous and the Yakuza. The ultimate proof that the young woman with the bearing of a royal shone brightly that evening in her Louis Vuitton total look.

The Louis Vuitton outfit designed by Nicolas Ghesquière for Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

Lous and the Yakuza wears a Louis Vuitton total look at the Days Off Festival

 

A few months after the release of her luminous and intense second album Iota (2022), the Belgian-Congolese singer is now on tour, performing her poignant, energetic pop-soul-trap music in various concert venues and festivals. For her tour, Lous and the Yakuza asked Louis Vuitton, for whom she has been a muse since 2020, to design stage outfits inspired by the Japanese culture she is so fond of. In an interview with Numéro in October 2022, the artist said: “Aside from music, nothing on earth has fascinated me more than manga. I must have 3,000 of them at home”.

 

At 9pm last Tuesday, the charismatic artist set the stage on fire with a spirited rendition of her track La money. She was wearing the result of her collaboration with the Louis Vuitton workshops – a revisited 3-piece mini suit with a white poplin shirt, including a 70s-inspired pointed collar and wide sleeves, and an orange leather bra. Nicolas Ghesquière, Louis Vuitton women’s creative director, added a few nods to his past collections on that outfit, such as the use of Japanese gabardine, an innovation of the house disclosed after his first show for Louis Vuitton in 2014.

The Louis Vuitton outfit designed by Nicolas Ghesquière for Lous and the Yakuza © Louis Vuitton

5 questions to Lous and the Yakuza

 

Numéro: Can you describe the Louis Vuitton outfit you are wearing tonight?

Lous and the Yakuza: Orange is such a vibrant color on stage. It catches the eye in a complex way thanks to the mix of materials, textures, and the asymmetrical design. I like elegance with a punky touch. Nicolas Ghesquière knows me well, so it is the perfect look to illustrate what I want to feel on stage.

 

How did you and Louis Vuitton come up with your stage outfits? What were your inspirations?

My creative team and I made several mood boards. We drew our inspiration from the Japanese fashion and the manga culture. We shared them all with Nicolas and the Louis Vuitton workshops and they came back with over 50 sketches! I wanted all of them [laughs]! We ended up choosing different colors and variations of the look to make sure it was suitable enough to dance on stage.

 

Is playing at the Cité de la Musique in Paris different from other concert venues?

This concert venue is so steeped in history and culture. Having the opportunity to perform in a place that is so important to the country is humbling. The sound was incredible tonight, and the energy there was infectious.

 

According to you, what are the biggest differences between your albums Gore and Iota? Is there an evolution in the way you work on your songs?

With Gore, I wanted to use my voice to address the injustice and pain that some people and I felt in this world. I had the chance to tell a story for the first time and I wanted it to originate from experiences that triggered raw emotions. Iota was softer in the sense that the topics weren’t as heavy as in the previous album. It focused more on the feelings you may have when you’re in love, both positive and negative ones. The way I produce my music is always evolving as I’m looking for new influences and people to collaborate with.

 

After the success of your second album Iota in 2022, what are the new projects you are currently working on?

I’m thrilled about what’s about to come. I have taken the time to concentrate on different parts of myself. I paint, I write, I draw manga, and I travel – thing that I have never really been able to do before in my life. Discovering new cultures, new people… It’s all part of what will drive me back to the studio this fall, when I will start working on new songs. These adventures are opening new creative horizons for me, and I can’t wait to see how they will translate into my music!