L’artiste Olga de Amaral transforme le sac Lady Dior en trésor inca
Pour la troisième édition de Dior Lady Art et sous l’impulsion de la directrice artistique de Dior, Maria Grazia Chiuri, onze femmes artistes de diverses nationalités réinventent le sac Lady Dior, accessoire mythique de la maison. Focus sur la création de la Colombienne Olga de Amaral, elle pare l’objet de dorures qui rappellent les temples d’Amérique latine.
Par La rédaction.
Cette année, les femmes s’emparent du sac Lady Dior, accessoire offert par Bernadette Chirac à Lady Diana en 1995 pour l’inauguration de l’exposition Cézanne au Grand Palais. La directrice artistique de la maison Dior, Maria Grazia Chiuri, a donné carte blanche à onze femmes artistes issues des quatre coins du monde afin qu’elles réinventent le sac mythique, transformant sa matière, son tissu, ses couleurs, son anse et chaque détails de cette pièce d’excellence. C’est la troisième fois que Dior invite des artistes à métamorphoser sa pièce phare, d’ailleurs, chacune des onze artistes a catapulté le sac dans une nouvelle dimension.
Symbole de l’élégance et du glamour parisien, la forme sobre et géométrique du sac Lady Dior, devenu objet d’art, a inspiré les artistes. Figure essentielle de l’art abstrait sud-américain, Olga de Amaral est né et réside encore à Bogota (Colombie). Célèbre pour ses œuvres abstraites monumentales réalisées au moyen de fibres et de couverts en or et en feuille d’argent, elle a évidemment choisi sa matière de prédilection pour revisiter le sac Lady Dior: l’or. Le métal a été son fil d’Ariane pour trois des modèles qu’elle a imaginés comme autant de fragments et de prolongations de ses installations. Des carrés de toile de coton et de lin brodés ont ainsi été délicatement revêtus de feuilles d’or 24 carats, toutes posées à la main sur les deux Lady Dior de taille medium. Une broderie de tube ponctue les versions mini (en argent pour l’un, en or pour l’autre), tous deux réalisés en veau liégé.
“Mon principal désir était de donner corps à la sensation d’être accompagnée par le soleil, de porter un objet magique et lumineux, explique-t-elle, je voulais aussi ajouter le motif d’une rose dessinée au pochoir qui me hante depuis que je l’ai vu dans une maison de campagne dans les années 90. J’y repense de temps en temps et j’ai commencé à l’intégrer à différents aspects de mon travail. Elle incarne le plus profond de l’âme, c’est pourquoi on la retrouve sur la doublure intérieure du sac.”