La mode espiègle et mutine du défilé Marie Adam-Leenaerdt

Marie Adam-Leenaerdt prend son envol

Ce mercredi 1 octobre a débuté en beauté. D’abord, on retrouve AlainPaul, avec show mis en scène comme une audition, puis rendez-vous au défilé Marie Adam-Leenaerdt printemps-été 2026. Le Français et la Belge ont tous les deux présentés leur première collection il y a deux ans, et sont, depuis, des valeurs sûres de la Fashion Week de Paris.

Diplômée de la prestigieuse École de La Cambre en 2020, Marie Adam-Leenaerdt prend définitivement son envol avec ce défilé présenté au Grand Palais Immersif. Alors que la scénographique labyrinthique s’inspire des files d’attentes d’un aéroport, la collection habille des femmes aux styles hétéroclites. Tandis que chaque silhouette exhale cette touche intemporelle que maitrise à merveille la créatrice, des détails inattendus se cachent ça-et-là.

Une collection printemps-été 2026 espiègle et mutine

Marie Adam-Leenaerdt c’est un peu comme la fille spirituelle de Demna et Miuccia Prada. Une rigueur évidente une approche très féminine de la mode, et surtout, un goût pour l’espièglerie. Pressées, les femmes de son défilé printemps-été 2026 se sont habillées à la va-vite, oubliant de fermer leur ceinture. Les tailleurs et trenchs sont modulables, le style est à décliner selon l’humeur.

Les classiques du vestiaire féminin sont toujours présents, mais la créatrice belge se les réapproprie. Ainsi, les chemises, vestes et pantalons gagnent en radicalité, et les robes du soir se veulent plus mutines que frontalement glamour. Si la mode de Marie Adam-Leenaerdt se veut très personnelle, son approche ludique convainc par sa légèreté. On a hâte de voir la suite.