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Le littoral non littéral du défilé Dries Van Noten
Pour le printemps-été 2026, Julian Klausner revisite des vêtements iconiques de l’été avec le sens du précieux et de la décontraction inégalable de la maison Dries Van Noten.
par Mélody Thomas.

Si le froid et la pluie couvraient Paris, il n’y a pas plus tard qu’une semaine, les débuts de cette Fashion Week pour le printemps-été 2026 se déroulent sous la chaleur clémente d’un été indien avant l’heure. De quoi offrir un contexte parfait à Wavelength, le défilé Dries Van Noten printemps-été 2026 de Julian Klausner.
Au défilé Dries Van Noten, plaisir et décontraction
C’est la troisième saison que Julian Klausner présente une collection au sein de la maison Dries Van Noten. Après un premier effort salué suivi d’une collection homme qui semble avoir conquis les acteurs du secteur en juin dernier, le créateur de mode a présenté un ensemble de 62 silhouettes. Et à travers cette collection printemps-été 2026, il explore son rapport à la mer. “Mon idée première pour cette collection, présentée au Palais de Tokyo, était de transmettre une impression de légèreté et d’optimisme”, commence-t-il à expliquer dans une courte lettre précédant le communiqué de presse.
“En contemplant le coucher de soleil sur la plage, en observant les surfeurs dans les vagues, j’ai été frappé par l’élégance de la silhouette d’une combinaison. Un instant à la fois simple et grandiose : le ciel se colore, les formes apparaissent, les contrastes d’une planche rigide sur les ondulations délicates de l’eau écumante, et le scintillement du soleil. La liberté de voguer sur les vagues, de sentir la brise et le vent : une danse avec la nature.”
Une collection printemps-été 2026 solaire et sensuelle
Si la mer est son point de départ, c’est finalement l’imaginaire de nos vacances que le créateur de mode parvient à redéfinir avec grâce et sensualité. Sur le podium du défilé Dries Van Noten, les peignoirs de bain deviennent des manteaux du soir ou des cardigans élégants. Mais ils se portent avec une nonchalance qui rappelle la langueur du soleil. Et les imprimés des fameuses “chemises hawaïennes” trouvent quant à eux une nouvelle force sur une veste blazer ou un manteau long. Le caftan, tout en transparence, trouve aussi une place de choix, illustration parfaite d’un été de douce décadence.
Au fil des silhouettes, le littoral devient le théâtre d’un jeu de vêtement et de lumière. Comme ces pièces où le magenta rayonne au point de nous donner l’illusion d’un soleil couchant. Un moment de poésie qui nous fait déjà rêver aux prochains jours d’été. Ou comme le glissait Julian Klesner, à « la tranquillité des choses simples ».
Le défilé Dries Van Noten printemps-été 2026 en images










