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Nos looks préférés du défilé Christopher Esber
Entre les murs de l’Ambassade d’Australie, dans le 15e arrondissement de Paris, Christopher Esber dévoile un défilé printemps-été 2026 envoûtant, où un savoir-faire innovant se mêle aux inspirations insulaires du créateur australien.
Par Camille Bois-Martin.


Le pantalon en écailles de poisson
Chaque saison, l’Australien Christopher Esber insuffle une esthétique insulaire à la Fashion Week parisienne. On adore ses silhouettes voluptueuses, réminiscences d’une saison estivale passée, dont la palette chromatique nous évoque immanquablement les vacances.
À l’instar d’un épais pantalon bleu nuit à la coupe oversized contemporaine, entièrement façonné à partir d’écailles de poisson appliquées à la main – nécessitant plus de 500 heures de travail. Une ornementation fascinante, à l’œil comme au toucher… Et que l’on retrouve également sur une délicate silhouette en tissu transparent. Les écailles ocre et bleu sont finement brodées sur la jupe et sur le haut, ou encore sur la taille d’un élégant pantalon à pinces.


Le total-look cuir, star du printemps-été 2026
Dans le sillage du glamour et du chic de Saint Laurent, ce total-look cuir nous séduit immédiatement. On adore l’allure affutée de cette silhouette façonnée à partir d’une seule et même matière, associant un jaune moutarde à un brun clair. Les drapés et les plis épousant le corps de la mannequin évoquent d’ailleurs l’une des inspirations de Christopher Esber pour le printemps-été 2026 : les toiles de l’artiste américain John Kacere.
À partir de ces envoûtants tableaux de corps nus, enveloppés par des tissus drapés, souvent capturés en mouvement, le créateur de mode australien imagine ainsi des vêtements dont les plis semblent avoir été figés dans la matière. Il dévoile ici un bout de peau, en recouvre là un autre… Et façonne une architecture presque picturale.


Carillons et bambou au défilé Christopher Esber
Autre détail surprenant repéré au défilé Christopher Esber : des petits carillons. Ils ornent tour à tour un décolleté, un tour de cou ou le haut d’une jupe. Fabriqués et tournés à la main à partir d’érable du Queensland, ces petits accessoires conçus sur-mesure ajoutent ainsi du relief aux silhouettes voluptueuses et légères de cette collection printemps-été 2026.
On s’imagine arborer ces looks sur la plage, au coucher du soleil. La brise remuant le tissu de notre pantalon et soufflant alors un doux air de musique au gré du tintement des carillons accrochés à notre bustier…
Tous les looks du défilé Christopher Esber printemps-été 2026









































