Pourquoi il ne fallait pas rater le défilé Pressiat

Une collection automne-hiver 2025-2026 inspirée par Pierre Soulages 

Depuis quelques saisons, les défilés irrévérencieux de Vincent Pressiat se sont imposés comme des moments marquants de la Fashion Week parisienne. Ce mardi 4 mars 2025, le créateur français – passé par Maison Margiela, Saint Laurent et Balmain – poursuit son ascension avec une collection puisant son inspiration dans l’œuvre du peintre Pierre Soulages.

Au fil des silhouettes, le noir, omniprésent, devient matière et texture. Pressiat joue sur les contrastes : fausse fourrure de renard et de vison d’un côté, épaules exagérées et structures rigides de l’autre. Les manteaux, de leur côté, se font tantôt enveloppants, tantôt sculpturaux, incarnant cette dualité entre opulence et austérité.

Les robes du soir de Vincent Pressiat 

Plus tard, le créateur fait basculer son défilé dans une ambiance nocturne et sulfureuse. Des robes du soir aux volumes affirmés surgissent, certaines parées d’un imprimé léopard, d’autres sublimées par la dentelle raffinée de la maison Sophie Hallette.

Cette tension entre sophistication et provocation prend vie sur la bande-son conçue par Imalaya Music et culmine avec l’apparition d’une silhouette inattendue : une figure entièrement vêtue de latex, mi-chevalier gothique, mi-dominatrice BDSM. Un personnage aussi déroutant que fascinant, qui illustre le goût de Pressiat pour le spectacle.

Les accessoires repérés au défilé Pressiat

Afin de renforcer cette mise en scène dramatique, Vincent Pressiat mise sur des accessoires audacieux. Il s’associe notamment à Thierry Lasry pour imaginer le modèle de lunettes Jagger, conférant à ses mannequins une aura rétro-futuriste.

Sur le podium, elles évoquent des stars figées dans les années 70, oscillant entre glam et mystère. Enfin, l’extravagance du défilé Pressiat automne-hiver 2025-2026 atteint son apogée avec des coiffes monumentales ornées de plumes, accentuant encore davantage l’esthétique théâtrale de la collection…