A documentary that plunges us into the sensational daily existence of Grace Jones
Diva aussi charismatique qu’extravagante, Grace Jones est au centre du nouveau documentaire de Sophie Fiennes : Grace Jones : Bloodlight and Bami. Présenté au Festival de Toronto l’année dernière, cette œuvre atypique nous plonge dans le quotidien étourdissant de la disco queen des années 80.
Par Alexis Thibault.
By Alexis Thibault.
Icône androgyne sulfureuse des eighties, chanteuse, actrice, muse de Jean-Paul Goude, Andy Warhol et Keith Haring… Grace Jones entre dans la définition contemporaine de la slasheuse. Armée de ses épaulettes surdimensionnées et de ses couvre-chefs excentriques, elle s’est attaquée à l’Everest Piaf sans trembler en reprenant La Vie en Rose, a donné la réplique à Roger Moore pour Dangereusement Vôtre (1985) et marque de son sceau la pop culture. Dans la sphère artistique, Grace Jones fait figure de multi-récidiviste. Et la cover de son album Nightclubbing de 1981 est la meilleure des cartes de visite.
Grace Jones : Bloodlight and Bami est un portrait brut, une immersion radicale dans la vie de l’icône de la pop culture.
A smouldering and androgynous icon of the 1980s, a singer, an actress, and muse to Jean-Paul Goude, Andy Warhol and Keith Haring…Grace Jones was one of the original slashers. Armed with her over-sized shoulder pads and eccentric headgear, she dared to cover the great Piaf giving La Vie en Rose a disco dimension, she gave Roger Moore a run for his money in A View to a Kill (1985) and she made a mark on pop culture like few others. In the art world, Grace Jones was a multiple offender. And the cover of her album Nightclubbing of 1981 was the best business card ever.
Grace Jones: Bloodlight and Bami is a raw portrait, a radical immersion into the life of this pop culture icon.
Pendant dix ans, la réalisatrice britannique Sophie Fiennes, sœur de l’acteur Ralph, s’est glissée près du monstre sacré. Saluée pour son documentaire Over Your Cities Grass Will Grow (2010) qui portait sur l’artiste plasticien Anselm Kiefer, la cinéaste a cette fois suivi Grace Jones pendant une décennie afin de dévoiler différentes facettes de la Jamaïcaine, de sa vie privée à ses shows monumentaux.
Présenté l’année dernière au Festival du film de Toronto, Grace Jones : Bloodlight and Bami est un portrait brut et authentique qui fait fi des conventions. Au-delà d’une simple biographie qui utiliserait des images d’archives entrecoupées d’interviews, Sophie Fiennes propose une immersion radicale dans la vie de l’icône. Grace Jones y est tour à tour une fille, une mère, une businesswoman et une bête de scène. À l’ère du #MeToo, le documentaire Grace Jones : Bloodlight and Bami tombe à point nommé, car “Grace reste une artiste et non une marque” pour reprendre les termes de la réalisatrice.
Grace Jones : Bloodlight and Bami, de Sophie Fiennes, déjà disponible.
For ten years, British director Sophie Fiennes, sister of the actor Ralph, hung out with the giant. Hailed for her documentary Your Cities Grass Will Grow (2010) about the visual artist Anselm Kiefer, this time the director followed Grace Jones for a decade to finally unveil the multiple facets of this Jamaican woman, from her private life to her monumental stage shows.
Presented at last year’s Toronto International Film Festival, GraceJones: Bloodlight and Bami is a raw and authentic portrait that (rightly so) defies conventions. Beyond being a simple biography that uses archive images interspersed with interviews, Sophie Fiennes proposes a radical immersion into the life of an icon. Grace Jones is in turn, a daughter, a mother, a businesswoman, and a born performer. In the era of #MeToo, the documentary Grace Jones: Bloodlight and Bami is nothing if not timely, because in the words of the director, “Grace is an artist not a brand”.
Grace Jones: Bloodlight and Bami, by Sophie Fiennes, already released.