Un documentaire revient sur la vie et la carrière exceptionnelles d’Audrey Hepburn
Icône intemporelle du cinéma et de la mode, Audrey Hepburn n’en finit jamais de crever l’écran, même des décennies après sa mort. Produit par l’équipe de « McQueen » (2018), « Audrey », qui sera disponible à partir du 3 mars en DVD et à la demande, offre un nouveau regard sur une actrice dont l’image glamour cache une enfance et une vie personnelle difficiles.
Par Jordane de Faÿ.
Tout le monde connait la scène : la plus chic des stars hollywoodiennes, en robe noire et collier de perles à cinq rangs, café et croissant à la main, se promène un matin d’été devant la vitrine de Tiffany’s sur la 5e Avenue à Manhattan. Née en 1929, Audrey Hepburn n’était pas prédestinée à laisser une empreinte indélébile dans monde du 7e art. Mal traitée, abandonnée par son père, elle grandit en Hollande durant la Seconde guerre mondiale, où elle se réfugie dans le ballet, souhaitant en faire sa carrière. Très vite, Colette la repère et la fait débuter à Broadway avec Gigi en 1951. Trois ans plus, tard, elle remporte son premier Oscar à l’âge de 24 ans seulement, pour son rôle dans Vacances romaines (1953), aux côtés de Gregory Peck.
Très demandée, Audrey enchaîne les productions tandis que son style toujours impeccable ainsi que la longue collaboration avec Hubert de Givenchy, qu’elle entame dès 1954, font d’elle une icône de mode dont l’influence persiste jusqu’à aujourd’hui. Mais une vie amoureuse pavée de déceptions ainsi qu’un cancer troublent la vie parfaite d’Audrey que les médias s’appliquent à mettre en scène. C’est en dédiant la fin de ses jours à la cause des enfants qu’Audrey, devenue ambassadrice mondiale pour l’UNICEF, trouve une forme de paix intérieure.
Avec des images inédites, de rares archives et des entretiens exclusifs avec son fils, Sean Hepburn Ferrer, mais aussi l’ancienne directrice artistique de Givenchy, Clare Waight Keller, et le directeur de la conception émérite de Tiffany, John Loring, Audrey permet de redécouvrir la star dans un portrait au plus proche de l’intime. Pour raviver le rêve perdu d’Audrey de devenir une danseuse étoile plus qu’une star hollywoodienne, les images et les interviews sont reliées dans le documentaire par des scènes de ballet, imaginées par le chorégraphe britannique multi-primé, Wayne McGregor et interprétées par trois danseuses.
Audrey (2020) de Helena Coan, à découvrir à partir du 3 mars 2021 en DVD et téléchargement.