26 oct 2020

Un compte Instagram déniche des lieux tout droit sortis de l’univers de Wes Anderson

En attendant la sortie de « The French Dispatch » de Wes Anderson, le compte Instagram “Accidentally Wes Anderson” – sur lequel les internautes partagent des clichés de lieux rétro et colorés qui semblent tout droit sortis de l’œuvre du cinéaste – a dévoilé un ouvrage préfacé par le réalisateur en personne, disponible en ligne dès le 29 octobre. À cette occasion, retour en 5 publications sur le compte qui nous replonge dans l’esthétique si particulière du Texan.

De “Bottle Rocket” (1996) à “L’île aux chiens” (2018) en passant par “Moonrise Kingdom” (2012) et “The Grand Budapest Hotel” (2014), Wes Anderson a construit une œuvre qui, malgré ses apparences légères, pèse considérablement dans le cinéma américain. Le cinéma de Wes Anderson, c’est d’abord une esthétique immédiatement identifiable. À chaque film, le réalisateur crée un monde de A à Z et nous emmène dans une époque hors du temps. Depuis 2017, les internautes qui pensent avoir repéré des fragments de cette esthétique dans des librairies, piscines municipales, à l’entrée de certains ports ou sur la façade d’un hôtel peuvent partager leurs clichés sur Reddit ou sur le compte Instagram Accidentally Wes Anderson.

 

1. L’héritage de Stefan Zweig en Suisse

 

Plus grand succès au box-office de Wes AndersonThe Grand Budapest Hotel (2014) est inspiré de nombreuses nouvelles ainsi que de la vie de l’écrivain autrichien Stefan Zweig, qui a passé une grande partie de sa vie à voyager en séjournant dans des établissements du Vieux Continent, à l’image de cet hôtel coincé dans un virage des Alpes suisses. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @accidentallywesanderson le 20 Oct. 2020 à 6 :13 PDT

2. Une maison de poupée en Australie

 

Ce cabanon perdu sur la côte ouest australienne ressemble étrangement au poste de police miniature occupé par Bruce Willis dans Moonrise Kingdom (2012). Comme pour mieux mettre en valeur les détails qu’il distille dans ses décors, Wes Anderson aime filmer ses personnages à l’étroit, enfermés dans des maisons de poupées. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @accidentallywesanderson le 26 Oct. 2020 à 7 :25 PDT

3. Des couleurs éclatantes en Inde

 

De toutes les couleurs qui illuminent le cinéma de Wes Anderson, le jaune est la plus récurrente. On l’aperçoit en Inde, où le cinéaste a choisi de tourner son cinquième long-métrage À bord du Darjeeling Limited (2007) – comme une évidence dans ce pays qui organise une grande fête des couleurs à chaque début de printemps – mais également en France, dans un hôtel parisien qui accueille les amants Jason Schwartzman et Natalie Portman dans le court-métrage Hôtel Chevalier (2007). 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @accidentallywesanderson le 14 Sept. 2020 à 5 :27 PDT

4. La typographie Futura en Allemagne 

 

Wes Anderson a longtemps été un obsessionnel de la police de caractères Futura, dont les lignes épurées figurent sur les affiches de tous ses films jusqu’à Moonrise Kingdom (2012) – pour lequel le cinéaste a fait appel à la typographe américaine Jessica Hische afin d’imaginer une police inédite. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @accidentallywesanderson le 24 Mars 2019 à 7 :00 PDT

5. Multiplication des moyens de transport à Lisbonne

 

En taxi ou en train dans “À bord du Darjeeling Limited” (2007), à moto, en funiculaire ou à ski The Grand Budapest Hotel (2014), en bateau dans Moonrise Kingdom (2012) ou dans un sous-marin dans La Vie aquatique (2004), les personnages des films de Wes Anderson empruntent de nombreux moyens de transport, comme autant de chemins différents pour arriver au bout de leurs aventures.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @accidentallywesanderson le 24 Déc. 2017 à 7 :21 PST