2 fév 2023

Pamela Anderson: 3 shocking revelations from the Netflix documentary

Après la série Disney+ Pam & Tommy, consacrée à sa sextape avec Tommy Lee, l’icône de la pop culture Pamela Anderson a voulu reprendre les rênes de son storytelling. Dans le documentaire Netflix Pamela, a love story, diffusé ce 31 janvier 2023, elle raconte ses vérités. Et ses blessures.

2. L’enfance difficile de Pamela Anderson

 

L’ex-playmate a beaucoup dévoilé son corps dans sa carrière. Mais dans Pamela, a love story, c’est son passé douloureux et son âme qu’elle met à nu. Comme pour appuyer sur ce côté « mise à nu » émotionnelle, Pamela Anderson, 55 ans, s’adresse à la caméra pas maquillée, vêture d’une robe simple et virginale. Et les aveux de celle qui a vécu au Canada dans une famille modeste, élevée notamment par un père alcoolique et violent, sont déchirants. La star revient notamment les abus sexuels que sa baby-sitter lui aurait fait subir dans son enfance. « Mes parents la trouvaient géniale parce qu’elle m’offrait des cadeaux, mais elle abusait de moi. Cela a duré deux ou trois ans. Elle me disait de ne rien dire. Pendant ces moments traumatisants, je quittais mon corps et flottais dans mon propre monde. Je creusais un tunnel vers la Chine et je me disais : « Je déteste ça. Je veux partir d’ici. » Je pensais qu’il me fallait quitter l’île (c’est-à-dire l’île de Vancouver, au Canada, ndlr)« .

 

L’actrice évoque aussi la fois où elle a tenté de tuer celle qui abusait d’elle, de peur qu’elle s’en prenne à son frère, dans un geste désespéré. La petite fille tenta en effet de « la poignarder en plein cœur avec un stylo. Je lui ai dit que je voulais qu’elle meure, et elle est décédée dans un accident de voiture le lendemain. » Pamela Anderson culpabilisera ensuite d’avoir souhaité sa mort, voyant la réalisation de ses désirs comme un acte de magie proche de la sorcellerie. Autre moment poignant du documentaire Netflix ? Celui où l’actrice raconte le viol qu’elle aurait vécu à l’âge de 12 ans, perpétré par un garçon de 25 ans. L’héroïne d’Alerte à Malibu explique également que ses premiers shootings sexy, pour Playboy, en 1989, seront un moyen de se sentir plus puissante et libre, en se débarrassant de ses complexes et de son sentiment de honte, lié aux abus.

1. Pamela Anderson a souffert de son image de sex-symbol

 

« Je ne savais pas mentir en interview, donc quand on m’a demandé si j’avais fait de la chirurgie esthétique, j’ai répondu et c’est comme ça que tout a commencé. Mes seins ont fait carrière, je les ai seulement suivis. » C’est ainsi que se confie, sans filtre, l’actrice Pamela Anderson dans un documentaire réalisé par Ryan White (The Keepers), diffusé sur Netflix ce 31 janvier 2023 sur Netflix. Intitulé Pamela, a love story, le film de presque deux heures, riche en images d’archives, en lectures de journaux intimes et en interviews, est un moyen pour la bimbo au célèbre maillot rouge d’Alerte à Malibu (1989-2001) de reprendre les rênes de son storytelling. En effet, celle qui a souffert de ne pas être prise au sérieux en tant qu’actrice, et qui s’est sentie humiliée par la série Pam & Tommy, diffusée en 2002 sur Disney+ et centrée sur sa sextape, ne veut plus être considérée comme un objet sexuel. Comme Britney Spears, Jennifer Lopez et Janet Jackson avant elle, qui ont toutes les trois fait l’objet d’un documentaire expliquant le traitement médiatique misogyne (et très sexualité) dont elles ont fait l’objet, la star y rétablit sa vérité. Et se confie sur les blessures. 

 

« J’espérais toujours que je ferais quelque chose qui intéresserait les gens et qu’ils arrêteraient de se concentrer sur mon corps. » Mais malgré son engagement envers les animaux, son amour pour Proust et Walt Whitman et ses apparitions au cinéma (Barb Wire, Scooby-Doo, Scary Movie 3, Borat…), on n’a pas cessé, tout au long de sa carrière, de lui poser des questions sur ses seins et sur son recours à la chirurgie pour les augmenter. Pamela Anderson explique avoir eu du mal à sortir de la caricature de l’objet sexualisé aux formes cartoonesques prisé par les médias. C’est via son engagement envers les animaux qu’elle va montrer un autre visage et se servir de sa célébrité à des fins utiles.

3. Elle n’a eu qu’un seul vrai amour (et ce n’est ni Adil Rami, ni Kelly Slater)

 

Sylvester Stallone lui avait offert « un appartement et une Porsche pour être sa petite amie numéro 1 » et on ne compte plus le nombre de ses maris et petits amis (l’acteur David Charvet, le footballeur Adil Rami ou le surfeur Kelly Slater). Pourtant, Pamela Anderson parle du rockeur Tommy Lee comme du seul véritable amour de sa vie. Elle l’a épousé quelques jours après un voyage à Cancún et a eu deux enfants avec lui. Pourtant, leur histoire a été entachée par la violence de son époux, ses accès de colère, ses addictions et sa jalousie maladive. L’actrice raconte dans le documentaire comment Tommy Lee s’est emporté après qu’elle ait embrassé un acteur dans Alerte à Malibu. L’affaire de la sextape n’a rien arrangé. La VHS, volée et la vidéo de leurs ébats, diffusée sans le consentement des deux stars sur Internet, a traumatisé Pamela Anderson. Et causé un déferlement de slut-shaming et un creux dans sa carrière. « J’ai bloqué cette cassette volée hors de ma vie afin de survivre, et maintenant que tout cela revient, ça me rend malade » confie la star, à propos de la diffusion de la série Pam & Tommy sur Disney+ en 2022.

 

Avec ce nouveau film diffusé sur Netflix, Pamela Anderson, qui apparaît sincère, drôle, romantique et souvent attendrissante, dévoile l’esprit, très naïf, qui se cache derrière la chair de la poupée médiatisée. Mais le documentaire laisse un goût amer, en s’attardant sur les malheurs et les désillusions d’une célébrité qui semble ne jamais vraiment réussir, malgré de nombreux efforts, à se libérer d’un cycle de relations toxiques et de violences. Elle avoue que les hommes de sa vie ont toujours voulu la contrôler et s’en sont prises à elle dès qu’elle n’a plus été en adéquation avec leurs fantasmes de « petite chose fragile » et sexy. La star a ainsi payé cher l’image de la bimbo siliconée renvoyée dès le début de sa carrière, quand elle monnayait ses charmes à Playboy pour sortir d’une vie difficile dans une petite ville de Vancouver. Pamela, a love story dévoile l’anatomie d’un schéma victimaire, pavé de sexisme, qui rappelle celui dans lequel fut piégée Marilyn Monroe, et bien d’autres femmes, avant elle.

 

Pamela, a love story (2023) de Ryan White, disponible sur Netflix le 31 janvier.

Pamela Anderson et Jenny McCarthy dans Scary Movie 3 (2003) © TFM Distribution

1. Pamela Anderson suffered from her sex symbol image

 

“I didn’t know how to lie in interviews. When I was asked if I had plastic surgery, I answered and that’s how it all started. My boobs had a career, I was just part of the package.” This is how actress Pamela Anderson shares her story without filter in a documentary directed by Ryan White (The Keepers) and released on Netflix on January 31, 2023. Entitled Pamela, a love story, the almost two-hour-long film documented with archival footages, diary readings, and interviews, is a way for the bombshell who sported the famous red swimming in Baywatch (1989-2001) to take back control of her own narrative. Indeed, she who suffered from not being taken seriously as an actress and felt humiliated by the release of the Disney+ series Pam & Tommy (2022) focusing on her sex tape, no longer wants to be seen as a sexual object. Like Britney Spears, Jennifer Lopez, and Janet Jackson before her – all three were the topic of a documentary about the misogynistic (and deeply sexualized) media treatment they have received – the star sets the record straight and shares her greatest wounds.

 

I always hoped that I would do something that would interest people and that they would stop focusing on my body.” But despite her activism regarding animals’ rights, her keen interest in Proust and Walt Whitman, and her film appearances (Barb Wire, Scooby-Doo, Scary Movie 3,
Borat…), she has always been asked about her breasts and surgical interventions throughout her career. Pamela Anderson explains that she had found it difficult to break free from the cartoonish caricature of the sexualized object popularized by the media. Through her commitment to animals, she will eventually show another side of her personality and use her celebrity for useful purposes.

 

2. Pamela Anderson’s difficult childhood

 

The former playmate has exposed her body many times throughout her career. But in Pamela, a love story, she now lays her soul and painful past bare. To emphasize this emotional “exposure”, Pamela Anderson, 55, stands in from of the camera without any make-up, wearing a simple virginal dress. And the confessions of the woman who grew up in Canada, raised into a modest family by an alcoholic and violent father, are heartbreaking. The star recalls her babysitter sexually abusing her when she was a child. “My parents thought she was a great babysitter because she brought presents all the time, but she was molesting me. It was like two or three years of abuse. She would ask me not to say anything. When those traumatic moments would happen, I would leave my body and float away in my own little world. I was digging a hole to China, thinking ‘I hate this. I want to get out of here.’ I just thought I had to get off the island [namely Vancouver Island in Canada, ed.]”.

 

The actress also talks about that one time when she tried to kill her abuser in a desperate move, for fear of her molesting her brother. The little girl tried to “stab her in the heart with a pen. Then, I told her I wanted her to die, and she died in a car accident the next day.” Pamela Anderson would later feel guilty about wishing her death, seeing the fulfilment of her wishes as a magical act, almost as witchcraft. Another harrowing moment in the Netflix documentary is the one in which the actress recounts having been raped by a 25-year- old man when she was 12. The heroine of Baywatch also explains that her first sexy photoshoots for Playboy in 1989 allowed her to feel more powerful, freer, and to get rid of her complexes and sense of shame after the abuses.

Pamela Anderson and Jenny McCarthy in Scary Movie 3 (2003) © TFM Distribution

3. She has only had one true love – and it is neither Adil Rami nor Kelly Slater

 

Sylvester Stallone once offered her “a condo and a Porsche to be his number one girl”, and countless other husbands and boyfriends – actor David Charvet, footballer Adil Rami and surfer Kelly Slater – went out of their way for her. Yet, Pamela Anderson refers to rocker Tommy Lee as the one and only love of her life. She married him a few days after a trip to Cancún and had two children with him. But their relationship was marred by her husband’s violence, anger, addictions, and obsessive jealousy. In the documentary, the actress talks about how Tommy Lee lost his temper after she kissed an actor in Baywatch. The sex tape affair didn’t help either. The stolen VHS and the video of their lovemaking posted on the Internet without the two stars’ consent traumatized Pamela Anderson and the slut-shaming campaign slowed down her career. “I blocked that out of my life. I had to in order to survive, really. Now that it’s all coming up again, I feel sick from my whole stomach,” the star confides about the series Pam & Tommy released on Disney+ in 2022. In this new Netflix documentary, Pamela Anderson appears sincere, funny, romantic, and often moving, and unveils her very naive spirit hidden behind the media doll. However, the documentary leaves a bitter taste as it recounts the woes and disenchantments of a celebrity who hasn’t really been able to break free from the cycle of toxic relationships and abuse – just like Marilyn Monroe, and many other women before her.

 


Pamela, a love story (2023) by Ryan White, available on Netflix on January 31st.