21 juil 2021

Les nouveaux talents du 7e art à l’honneur à la Cinémathèque

Pour célébrer la 60e Semaine de la critique du Festival de Cannes, la Cinémathèque française organise un cycle consacré aux 10 courts-métrages et 13 longs-métrages qui y ont été présentés. L’occasion de se plonger, du 26 juillet au 1er août, dans l’œuvre prometteuse des nouveaux talents du cinéma.

“Olga”(2021) de Elie Grappe.

Bernardo Bertolucci, François Ozon, Philippe Garrel, Chris Marker, Gaspar Noé, Ken Loach tous ces réalisateurs ont été révélés lors de la Semaine de la critique. Fondé en 1962, cet évènement est né du succès du film aux airs de documentaire indépendant, The Connection, réalisé par l’Américaine Shirley Clarke et présenté à Cannes. Le long-métrage a entraîné une prise de conscience : même s’ils ne correspondent pas au modèle du Festival de Cannes – principalement pour des raison budgétaires – certains films méritent tout de même d’y être présentés. Depuis, la Semaine de la critique, qui célèbre cette année sa soixantième édition, est donc devenu un rendez-vous incontournable où s’illustrent les cinéastes les plus prometteurs.

Afin de célébrer les nouveaux talents du 7e art – ainsi que la réouverture tant attendue des salles de cinéma – la Cinémathèque propose un cycle de diffusion des vingt trois courts et longs-métrages présentés à Cannes lors de la Semaine de la critique. Le film d’ouverture, qui sera diffusé le lundi 26 juillet à 19h30, sera le premier film de Constance Meyer, Robuste, qui réunit deux grands acteurs que tout oppose… piégés dans leur propre rôle. Gérard Depardieu y interprète Georges, une star de cinéma vieillissante contraint de remplacer son garde du corps par Aïssa, jouée par Déborah Lukumuena (Divines). Une alliance improbable qui mènera au développement d’un lien insoupçonné. Dans la lignée d’une édition du festival qui a fait la part belle aux femmes dans l’industrie, sera également diffusé le film Olga d’Elie Grappe, le portrait sensible de deux femmes en lutte avec le destin, alors qu’une gymnaste de 15 ans et sa mère journaliste sont impactées par la révolution ukrainienne de 2013.

 

Le dimanche 1er août, à 21h30, ce sera au tour de Feathers, le film d’Omar El Zohairy, d’être diffusé par la Cinémathèque : à l’image de La Nuée de Just Philippot, le long-métrage signé par le réalisateur égyptien utilise mêle drame social et film fantastique. Au sein d’une famille marquée par la misogynie du père, ce dernier se transforme soudainement en poule suite à un tour de magie…l’occasion pour son épouse de prendre l’indépendance dont elle a toujours rêvé.

 

Découvrez la programmation complète de la rétrospective consacrée à la 60e Semaine de la critique à la Cinémathèque française