4 juil 2022

Le réalisateur culte Dario Argento célébré à la Cinémathèque de Paris

Dario Argento, l’un des réalisateurs italiens dont l’influence a été la plus pérenne sur la pop culture, se verra célébré du 6 au 31 juillet à la Cinémathèque, à Paris. L’occasion de revoir quelques-uns de ses chefs-d’œuvre horrifiques tels que Suspiria (1977) ou Phenomena (1984) ainsi que son tout nouveau film, Occhiali Neri

Ce mercredi 6 juillet, le réalisateur, producteur et acteur italien Dario Argento, âgé de 81 ans, et sa fille, l’actrice, chanteuse et réalisatrice Asia Argento, 46 ans, seront présents à la Cinémathèque, à Paris, pour présenter le dernier film du cinéaste : le thriller Occhiali Neri (2022), une histoire de serial killer et de prostituée devenue aveugle. Cette projection marquera le début d’une rétrospective consacrée au génie transalpin, qui durera jusqu’au 31 juillet dans la fameuse institution française célébrant le septième art. Un sacre mérité pour celui qui, pendant longtemps, n’a reçu que peu d’honneurs dans son pays natal.

 

Cette rétrospective sera l’occasion de revoir (dans des versions restaurées) des chefs-d’œuvre du maître du giallo, ce genre cinématographique mêlant horreur, intrigues policières, érotisme et couleurs primaires. De L’Oiseau au plumage de cristal (1970) aux Frissons de l’angoisse (1975) en passant par Phenomena (1984) et Suspiria (1977), le cinéaste a imposé une esthétique puissante, à la fois sanglante, poétique, sensuelle et hypnotique.

 

Conceptuel et en même temps viscéral, Dario Argento a mis en scène dans ses films de nombreux traumas, de l’anxiété à l’anorexie en passant par la peur de l’abandon en multipliant les plans symboliques. Son influence se ressent aujourd’hui dans le cinéma moderne (Gaspar Noé est un grand fan du père d’Asia Argento) mais aussi jusque dans la musique puisque le groupe de rock progressif qui signait certaines des BO du réalisateur italien, Goblin, a inspiré des artistes comme Daft Punk et Justice.

 

La rétrospective Dario Argento aura lieu du 6 au 31 juillet à la Cinémathèque, à Paris.