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Le Centre Pompidou célèbre Abbas Kiarostami, cinéaste culte iranien
Le réalisateur iranien, auréolé d’une Palme d’or en 1997 pour “Le Goût de la cerise” et mort en 2016, est mis à l’honneur lors une rétrospective programmée à la réouverture du Centre Pompidou, le 19 mai.
Par La rédaction.
Prévue en avril 2020, la rétrospective “Abbas Kiarostami, Les chemins de la liberté” avait finalement été repoussée du fait de la pandémie. À quelques jours de la réouverture des lieux culturels, le Centre Pompidou a donc annoncé qu’elle se tiendrait au sein du musée, du 19 mai au 26 juillet. En association avec MK2, producteur et distributeur des films du cinéaste en France durant plus de 20 ans et avec le soutien de la fondation Abbas Kiarostami, l’hommage au cinéaste iranien, figure de la Nouvelle Vague dans son pays, s’étend à la projection de quarante six de ses films – dont certains en provenance d’Iran étaient en cours de restauration depuis plus de deux ans – accompagnée de série de photos inédites et d’installations.
En effet, cette immense rétrospective sera couplée d’une exposition sur plus de mille mètres carrés au sein même du Centre Pompidou. Intitulée “Où est l’ami Kiarostami” (clin d’œil à son film Où est la maison de mon ami ?, premier volet de sa Trilogie de Koker, sorti en 1987), elle sera l’occasion de découvrir l’univers du réalisateur à travers une galerie de visages d’actrices iraniennes, de vues de la voiture emblématique de ses films, d’images de son lieu de création à Téhéran et d’une installation entièrement consacrée à Cas n° 1, Cas n° 2, ovni dans la carrière du cinéaste puisqu’il se présente comme une fiction qui devient documentaire.
Pour accompagner l’évènement parisien au Centre Pompidou, on retrouvera, à travers la France, des projections de films restaurés par le distributeur Carlotta Films mais également cinq coffrets DVD et Blu-ray édités par Potemkine et des publications inédites, dont une monographie publiée chez Gallimard.
“Abbas Kiarostami, Les chemins de la liberté”, du 19 mai au 26 juillet au Centre Pompidou.