In ‘The African Desperate‘, filmmaker Martine Syms pokes fun at the art world
Sa production est protéiforme, ses inspirations ne connaissent aucune borne : Martine Syms est aujourd’hui une figure incontournable de l’art contemporain, exposée de Londres à New York. Dévoilé lors du festival New Directors au Portugal en avril puis sorti en salle en septembre derniers, son dernier long-métrage de fiction The African Desperate puise dans sa propre expérience d’étudiante aux Beaux-arts en dévoilant un commentaire grinçant sur son milieu professionnel et ses acteurs. Pour Numéro art, l’artiste présente, à travers ses mots et sous l’objectif de la photographe Danielle Levitt, dix personnalités qui composent sa grande famille artistique.
Portraits par Danielle Levitt.
Texte par Matthieu Jacquet.
À 34 ans, Martine Syms s’est taillé une place de choix dans l’art contemporain. Exposée aussi bien au MoMA qu’à l’Art Institute of Chicago, représentée par la galerie londonienne Sadie Coles HQ, la Californienne, née et basée à Los Angeles, n’hésite pas à investir de nombreux formats pour écrire des mythologies personnelles et collectives. Collages monumentaux de photos inspirées de sa propre histoire, parodies de sitcom mêlant culture Internet et théories culturelles, portraits intimes de son entourage ou encore animation d’un podcast, la jeune touche-à-tout, qui revendique une ambition sans bornes, ne manque pas d’idées ni de médiums pour aborder les questions liées au désir, à l’identité de genre, à la race ou à la notion de communauté. Auteure de vidéos pour Prada et Nike, l’artiste est reconnue internationalement pour son travail de vidéaste.
Le 30 avril, lors du festival New Directors, elle dévoilait son nouveau film The African Desperate, un long-métrage complètement autoproduit inspiré par sa propre expérience d’artiste, qui accompagne l’étudiante Palace Bryant durant les vingt-quatre heures qui suivent l’obtention de son diplôme des beaux-arts. Entre rencontres incongrues avec des personnalités névrosées et soirées débridées de New York à Chicago, Martine Syms y dépeint, avec l’humour acide qui la caractérise, un monde de l’art hystérisé par les ego mal placés, les mondanités excessives et les faux-semblants dans lequel son personnage navigue avec consternation. Pour Numéro art, la photographe Danielle Levitt a immortalisé la famille artistique de Martine Syms à Los Angeles, une communauté (le mot est riche de sens à la vue du travail de l’artiste) de douze personnes qui inspirent ses projets, et parfois y participent, qu’il s’agisse de comédiens, de chanteurs, d’écrivains ou encore de sa nièce et son frère.
Auteure de vidéos pour Prada et Nike, l’artiste est reconnue internationalement pour son travail de vidéaste. Le 30 avril, lors du festival New Directors, elle dévoilait son nouveau film The African Desperate, un long-métrage complètement autoproduit inspiré par sa propre expérience d’artiste, qui accompagne l’étudiante Palace Bryant durant les vingt-quatre heures qui suivent l’obtention de son diplôme des beaux-arts.
Entre rencontres incongrues avec des personnalités névrosées et soirées débridées de New York à Chicago, Martine Syms y dépeint, avec l’humour acide qui la caractérise, un monde de l’art hystérisé par les ego mal placés, les mondanités excessives et les faux-semblants dans lequel son personnage navigue avec consternation.
Pour Numéro art, la photographe Danielle Levitt a immortalisé la famille artistique de Martine Syms à Los Angeles, une communauté (le mot est riche de sens à la vue du travail de l’artiste) de douze personnes qui inspirent ses projets, et parfois y participent, qu’il s’agisse de comédiens, de chanteurs, d’écrivains ou encore de sa nièce et son frère.