Combien valent les lettres d’amour de John F. Kennedy ?
Entre 1955 et 1956, John F. Kennedy, sénateur démocrate du Massachusetts, entretient une correspondance amoureuse avec son amante suédoise Gunilla Von Post, rencontrée à Cannes en 1953. La série de lettres manuscrites est mise aux enchères à Boston par la maison de ventes RR Auction.
Par La rédaction.
Les secrets des présidents restent-ils bien cachés? Des secrets croustillants, sensibles, familiaux qui participent, souvent, à ériger leur propre mythe. À ce propos, il semblerait que l’on en sache davantage sur la vie amoureuse du 35e président des Etats-Unis, tués en 1963 alors qu’il traversait en voiture la ville de Dallas : John F. Kennedy. Le 6 mai dernier, la maison RR Auction a annoncé mettre en vente une collection de lettres d’amour que envoyées à Gunilla Von Post, une aristocrate suédoise, entre 1955 et 1956. Un femme qu’il avait rencontrée à Cannes en 1953… un mois avant le mariage du futur couple présidentiel, le 12 septembre.
Jamais une idylle n’avait coûté autant d’argent. En effet, une collection de huit pages – une lettre entière et deux inachevées – provenant de la collection de son amante suédoise, décédée en 2011, sont proposées au prix de départ de 30 000 $, soit l’équivalent de 25 000 euros. Une belle somme pour un amour d’un an.
Et quid de la teneur des ces manuscrits ? JFK révèle avoir “passé un merveilleux moment l’été dernier” au point d’être “un souvenir brillant de (sa) vie”. Problème, quelques mois plus tard, sa maîtresse prépare son mariage avec un certain Anders Ekman. À coeur ouvert, amoureusement libre, il lui écrit sans mâcher ses mots: “Je dois dire que j’ai été triste d’apprendre que tu ne viendrais finalement pas aux États-Unis et que tu allais te marier avec un fermier. Si tu ne te maries pas, viens car j’aimerais te voir. J’ai passé un moment magnifique l’été dernier… C’est un souvenir merveilleux – tu es merveilleuse et tu me manques”. Ennuyeuses, sensibles, fades… chacun qualifiera à sa manière les lettres de l’ex-président. Des épîtres qui s’ajoutent à celles révélées en 2016 et destinées à Mary Meyer, son autre maîtresse. Datant de 1963, elle n’a jamais été envoyée. Dans tous les cas, rien ne dévalue la valeur de la prose du goujat : ses mots se vendent encore à prix d’or.