Thunderbolts* : que nous réserve le nouveau Marvel avec Florence Pugh ?

par Violaine Schütz, 

et Alexandre Chevarin.

Publié le 16 avril 2025. Modifié le 27 avril 2025.

Marvel voit grand avec Thunderbolts* 

Pour l’année 2025, les studios Marvel reprennent des forces avec l’arrivée d’un projet à l’esthétique sombre et très audacieux : Thunderbolts*. Le long-métrage réalisé par Jack Schreier (Acharnés) doit clôturer la cinquième phase du MCU (l’univers cinématographique de Marvel), lancée en 2023 avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania.

Une phase composée de plusieurs films qui explorent le multivers, un concept notamment vu dans Spider-Man : No Way Home (2021). Mais le pari de Marvel est désormais différent. Il s’agit d’explorer les sentiments, parfois noirs, d’êtres humains aussi imparfaits qu’attachants…

Florence Pugh, Sebastian Stan… L’équipe de choc de Thunderbolts*

À l’affiche de ce nouveau Marvel, on retrouve la géniale et émouvante Florence Pugh dans la peau de la désabusée, badass et courageuse Yelena Belova, petite sœur de la Veuve Noire, jouée par Scarlett Johansson (l’une des productrices de Thunderbolts*). Avec une telle actrice, Marvel promet de mixer l’esprit du cinéma indépendant (les productions A24) et le blockbuster spectaculaire. Car la star est autant habitée aux longs-métrages portés par une vision « d’auteur » (Midsommar, L’Amour au présent) qu’aux grosses productions (Dune, deuxième partie, Black Widow, Oppenheimer).

Sebastian Stan endosse quant à lui une nouvelle fois le costume de Bucky Barnes que nous avions vu dans la série Disney+ Falcon et le Soldat de l’hiver (2021). David Harbour (le Red Guardian) et Olga Kurylenko, tous deux présents dans Black Widow (2021) sont également de la partie, avec Hannah John-Kamen et Wyatt Russell qui complètent cette union de super-vilains aussi saugrenue qu’excitante.

Et les méchants de l’histoire, un puissant marginal modifié génétiquement et une femme politique sans scrupules, sont interprétés par Lewis Pullman (Lessons in Chemistry, Top Gun : Maverick) et Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld).

Une bande de marginaux attachants

Dans le film psychologique et musclé Thunderbolts*, qui mêle action et espionnage, une équipe d’anti-héros marginaux – des mercenaires – est contrainte de s’unir pour vaincre un ennemi commun. Le message sous-jacent ? Il faut mettre de côté ses différends si on veut avancer.

Le principe a fait ses preuves : au cinéma, rien de mieux que des losers ayant au départ une vision toute relative de la morale et des méthodes peu orthodoxes qui se surpassent pour devenir de meilleures versions d’eux-mêmes. Et accessoirement, sauver le monde.

L’intrigue de ce nouveau Marvel évoque d’ailleurs les films Suicide Squad, sortis en 2016 et en 2021. Ces derniers racontaient en effet déjà les aventures d’une alliance inattendue de super-vilains de l’univers DC Comics avec une Margot Robbie stupéfiante en Harley Quinn. Mais Thunderbolts* veut y ajouter de la profondeur.

Le renouveau « indé » de l’univers Marvel

La bande-annonce du film laisse présager un film explosif, rythmé par de nombreuses scènes cascades. Bien que l’humour fasse toujours son apparition, le film emprunte aussi un ton plus sérieux (abordant des thèmes comme le deuil et la dépression) qui n’est pas sans rappeler le second volet des aventures de Steve Rogers, Captain America : Le Soldat de l’hiver (2014).

Après quelques déceptions, Marvel semble se refaire une santé avec trois longs-métrages qui sortent en 2025. Le studio a lancé les festivités le 12 février avec la suite des aventures de Sam Wilson dans Captain America : Brave New World. Viendra ensuite le tour de Thunderbolts* , au cinéma le 30 avril, suivi de la nouvelle adaptation attendue de pied ferme des Quatre Fantastiques avec Vanessa Kirby (The Crown) et Ebon Moss-Bachrach (The Bear).

Thunderbolts* (2025) de Jack Schreier, avec Florence Pugh, Sebastian Stan et David Harbour, au cinéma le 30 avril 2025.