Révélations des César 2017 : nos cinq actrices favorites
Dix-sept jeunes actrices sont en lice pour le prestigieux prix des Révélations des César 2017, dont la cérémonie aura lieu ce vendredi 24 janvier. D’Oulaya Amamra à Lily-Rose Depp, qui mérite de recevoir la précieuse statuette ?
Par La rédaction.
Oulaya Amamra dans Divines de Houda Benyamina
Grande favorite de cette cérémonie, Oulaya Amamra a révélé tout son potentiel d’actrice dans Divines, film réalisé par sa sœur Houda Benyamina qui a remporté la Caméra d’or au Festival de Cannes. Elle y campe un rôle d’aspirante dealeuse guidée par sa soif de pouvoir et de réussite, sur fond de crise identitaire et de discours politique finement énoncé. Sans aucune formation théâtrale avant le tournage, si ce n’est les quelques cours que donnait sa sœur dans leur MJC de quartier, la jeune Oulaya a désormais intégré le Conservatoire d’art dramatique de Paris dans l’espoir de fouler les planches de la sacro-sainte Comédie-Française.
Julia Roy dans À jamais de Benoît Jacquot
Après avoir révélé Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou encore Léa Seydoux, l’attention du réalisateur français Benoît Jacquot s’est cette fois-ci portée sur la Franco-Autrichienne Julia Roy. Pour son dernier film, À jamais, qui met en scène une histoire d’amour avortée soudainement par la mort d’un des deux amants incarnés par Mathieu Amalric et Julia Roy, le réalisateur a fait appel à cette actrice débutante et jeune scénariste à la beauté troublante. Initiative peu commune, pour ce film Benoît Jacquot lui a proposé d’écrire elle-même son rôle et de proposer sa propre construction du personnage. Un double exercice qui révèle tout le potentiel cinématographique de l’actrice de 27 ans.
Manal Issa dans Peur de rien de Danielle Arbid
La Libanaise Manal Issa fait ses premiers pas en tant qu’actrice avec la fable émouvante et poétique Peur de rien de Danielle Arbid. Elle y joue une jeune Libanaise qui fuit son pays d’origine pour la France des années 90. Pour sa première fois devant la caméra, elle partage l’affiche avec un casting de choix, de Vincent Lacoste à Paul Hamy. Manal Issa se révèle à travers ce parcours initiatique d’une jeune immigrée au cœur d’une France fantasmée, entre hommage à la diversité et désillusions adolescentes, performance qui lui a d’ailleurs valu le prix d’Interprétation féminine au Festival européen des Arcs 2015.
Lily-Rose Depp dans La Danseuse de Stéphanie Di Giusto
La fille prodige de Johnny Depp et de Vanessa Paradis débute son ascension dans les hautes sphères du cinéma et de la mode. De son statut d’égérie Chanel à son rôle phare aux côtés de Nathalie Portman dans Planetarium de Rebecca Zlotowski, l’adolescente de 17 ans enchaîne les projets de renom. Elle est nominée pour sa performance singulière dans La Danseuse réalisé par Stéphanie Di Giusto où elle incarne la jeune ballerine avide de gloire Isadora Duncan, qui précipite la chute de Loïe Fuller, l’icône de danse moderne incarnée par Soko.
Anastasia Shevtosa dans Polina, danser sa vie de Valérie Müller
La jeune actrice au visage de poupée fait ses débuts à l’écran avec son premier rôle dans Polina, danser sa vie, adaptation de la bande dessinée de Bastien Vivès par le chorégraphe Angelin Preljocaj et la réalisatrice Valérie Müller. Elle y campe une jeune ballerine russe qui décide, au désespoir de son entourage, de troquer la danse classique et le Bolchoï pour la danse contemporaine et le sud de la France. Un rôle proche de son parcours personnel puisqu’elle est depuis l’âge de 10 ans une prodige de la danse, elle est entrée très tôt à l’académie des Ballets russes à Saint-Pétersbourg et vient d’être admise au célèbre théâtre Mariinsky. Entre cinema de haut vol et ballet légendaire, la jeune Russe n’a manifestement pas encore fait son choix.
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