Quels sont les meilleurs rôles de Dakota Johnson ?
Fille des acteurs stars des années 1990 Mélanie Griffith et Don Johnson, Dakota Johnson enchaîne les films indépendants ambitieux et les productions d’envergure. Retour sur les cinq rôles marquants de cette actrice caméléon, révélée dans The Social Network et devenue une star internationale avec 50 Nuances de Grey, diffusé ce jeudi 7 novembre 2024 sur TFX.
par Chloé Bergeret.
Le cinéma coule dans les veines de Dakota Johnson. Petite-fille de l’actrice américaine et muse d’Alfred Hitchcock, Tippi Hedren, fille des acteurs stars des années 1990 Mélanie Griffith et Don Johnson, belle-fille d’Antonio Banderas qui lui offre son premier (petit) rôle en 1999 dans Crazy in Alabama… L’héritage cinématographique impressionnant de l’Américaine de 35 ans n’a d’égal que son talent.
Dakota Johnson a autant interprété une jeune ingénue amoureuse (la trilogie Cinquante Nuances de Grey, 2015-2018), qu’une célibataire new-yorkaise endurcie (Célibataire, mode d’emploi, 2016), une héroïne tourmentée dans le thriller Suspiria (2018), une mère meurtrière dans The Lost Daughter (2021), une mère désemparée dans l’émouvant Cha Cha Real Smooth (2022) ou encore une duchesse enfiévrée à la Jane Austen dans Persuasion (2022).
Les 5 meilleurs rôles de Dakota Johnson
Une palette de personnages complexes et très différents qui ont fait d’elle l’une des actrices les plus convoitées d’Hollywood. En témoigne son dernier projet : le nouveau film Marvel Madame Web, sorti le 14 février 2024. Un film d’action surprenant, dans lequel elle revêt le costume d’une super-héroïne (ambulancière le jour)… À l’occasion de la rediffusion ce jeudi 7 novembre 2024 de Cinquante Nuances de Grey sur TFX, Numéro revient sur cinq de ses rôles les plus marquants.
Dakota Johnson en danseuse terrifiée dans Suspiria
À mi-chemin entre l’atmosphère terrifiante de Black Swan (2010) et celle de Shining (1980), le film Suspiria du réalisateur de Challengers Luca Guadagnino, réinterprète le chef-d’œuvre de 1977 du maître italien de l’horreur, Dario Argento. Entre danse, malédiction et disparition, ce remake propose une nouvelle version de l’histoire de sorcières culte, qui avait terrorisé les spectateurs il y a plus de 30 ans.
Inspiré du livre Suspiria de Profundis (1845) de Thomas de Quincey, le long-métrage nous plonge dans le quotidien d’une compagnie de danseurs envahie par les ténèbres et les forces du mal, et troublant la vie de la directrice artistique de la troupe, une jeune danseuse ambitieuse incarnée avec passion et subtilité par Dakota Johnson. Aux côtés de la sublime Mia Goth, révélation de ce film, l’actrice américaine déploie tout son talent avec ce personnage trouble.
Suspiria (2018) de Luca Guadagnino, disponible sur Prime Video.
Dakota Johnson en mère en détresse dans The Lost Daughter
Premier film de l’actrice américaine Maggie Gyllenhaal, The Lost Daughter (2021) est une adaptation du roman Poupée Volée (2006) de la mystérieuse auteure italienne Elena Ferrante. Présenté à la Mostra de Venise en 2021 et diffusé sur Netflix, ce film sensible – et loin des superproductions hollywoodiennes à l’esthétique léchée – explore les tabous qui entourent la maternité, et nous plonge dans l’intimité de Leda (Olivia Coleman), une universitaire britannique en vacances en Grèce.
Mais, alors que cette dernière s’installe chaque jour sur la plage pour observer les vacanciers, une famille américaine bruyante et envahissante vient troubler son train-train quotidien. À force d’observer cette famille, Leda en découvre les failles et assiste à un drame lorsque la petite fille de Nina (Dakota Johnson) disparaît après une seconde d’inattention, et les douloureux souvenirs de Leda refont surface… Dakota Johnson incarne ici une mère qui peine à concilier tous les aspects de sa vie, volant alors en éclat. Un film engagé et intense, qui permet à l’actrice américaine de déployer les nuances les plus subtiles de son jeu.
The Lost Daughter (2021) de Maggie Gyllenhaal, disponible sur Netflix.
Dakota Johnson en ingénue amoureuse dans la trilogie Cinquante Nuances de Grey
Difficile de ne pas mentionner la trilogie de films Cinquante Nuances de Grey (2015-2018) lorsque l’on pense à la carrière de Dakota Johnson. Le succès retentissant de cette adaptation de la saga de romans érotiques signés de la romancière britannique E. L. James propulse, au milieu des années 2010, l’actrice au rang de star internationale. Dans ces films, elle interprète la jeune Ana qui découvre les plaisirs BDSM dans une relation toxique avec l’homme d’affaires Christian Grey, incarné par l’acteur et mannequin Jamie Dornan.
Si la célébrité que lui apporte cette saga trouble alors grandement le quotidien de Dakota Johnson – traquée par les paparazzis qui veulent tout connaître de cette jeune actrice encore discrète –, le tournage des scènes de sexe ont également suscité beaucoup de gêne pour les deux acteurs, comme le révèlera plus tard la comédienne en interview. Ces films n’ont pas été une partie de plaisir à tourner pour l’actrice. Le rôle est marquant certes, mais, fort heureusement, n’a pas collé à la peau de Dakota Johnson, qui a su se détacher de son personnage d’Anastasia Steele par la suite.
Cinquante Nuances de Grey, (2015) de Sam Taylor-Johnson, Cinquante Nuances plus sombres, (2017) de James Foley, Cinquante Nuances plus claires, (2018) de James Foley disponible sur Prime video.
Dakota Johnson en célibataire endurcie dans Célibataire, mode d’emploi
Célibataire, mode d’emploi (2016) fait partie de ces films jouissifs et libérateurs, qui font office de mini thérapies. À New York, de jeunes célibataires développent des techniques afin de rencontrer celui ou celle qui partagera sa nuit – ou peut-être sa vie. Mais les déceptions sont nombreuses, entre applications de rencontres et soirées arrosées dans les bars. Aux côtés d’une Rebel Wilson extravagante, Dakota Johnson incarne Alice, une jeune femme fraîchement célibataire, qui peine à accepter son nouveau statut.
Dans ce film dynamique loin des clichés véhiculés par les comédies romantiques, Dakota Johnson explore les bienfaits d’une vie solitaire et dédramatise le célibat. Elle se recentre sur elle-même et retrouve sa vraie personnalité, qu’elle avait oubliée alors qu’elle était en couple.
Ce long-métrage drôle et original n’est pas une quête du grand amour mais un enchaînement de péripéties : rendez-vous ratés, échanges de SMS sexy, coups d’un soir et fous rires entre amies. On s’amuse beaucoup et on s’identifie aussi.
Célibataire, mode d’emploi (2016), de Christian Ditter, disponible sur Canal VOD.
Dakota Johnson en étudiante fascinée dans The Social Network
Dans cet excellent film qui retrace l’ascension du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, David Fincher offre à Dakota Johnson l’une de ses premières chances sur le grand écran. Elle n’a que 20 ans lorsqu’elle décroche ce petit rôle et prête ses traits à Amelia Ritter, une étudiante qui passe une soirée avec Sean Parker, l’un des cofondateurs de Facebook.
Si sa présence a été oubliée (éclipsée par les interprétations de Jesse Eisenberg et d’Andrew Garfield), Dakota Johnson garde néanmoins un souvenir impérissable de ce tournage qui a lancé sa carrière. Il lui a offert l’opportunité de remplir son carnet de contacts en côtoyant notamment la star du film Jesse Eisenberg – qui, néanmoins, l’ignora tout au long du tournage…
The Social Network (2010), de David Fincher, disponible sur Netflix et Max.