21 oct 2025

L’acteur Benedict Cumberbatch en 5 rôles improbables

Révélé par la série Sherlock et désormais indissociable du Doctor Strange de l’univers Marvel, Benedict Cumberbatch, 49 ans, a obtenu sa première nomination aux Oscars en 2015 pour Imitation Game, un film de Morten Tyldum diffusé ce soir sur RMC Life. Mais derrière ses rôles les plus emblématiques se dissimulent aussi des performances oubliées. Retour sur cinq rôles improbables de l’acteur britannique.

  • par La rédaction.

  • Benedict Cumberbatch, une star discrète et énigmatique du cinéma

    Fils de comédiens londoniens, formé à Harrow puis à la London Academy of Music and Dramatic Art, le charismatique Benedict Cumberbatch, 49 ans, incarne une certaine idée de l’acteur britannique : cérébral, rigoureux et énigmatique. Depuis longtemps déjà, il a conquis les amateurs de séries en interprétant le détective légendaire du 221B Baker Street dans l’anachronique Sherlock (2010). Plus tard, sa voix caverneuse et sa diction aristocratique séduisent Hollywood, qui voit en lui l’homme idéal pour enfiler la cape du charismatique Doctor Strange qui fait une entrée fracassante dans l’univers Marvel.

    Mais c’est avec le film Imitation Game (2014) que Benedict Cumberbatch marque véritablement les esprits. Il y incarne Alan Turing, mathématicien prodige recruté par le gouvernement britannique en pleine Seconde Guerre mondiale pour décrypter la machine allemande Enigma. En lice pour son premier Oscar du meilleur acteur, il s’incline face à Eddie Redmayne, récompensé pour son interprétation d’un autre génie, Stephen Hawking, dans Une merveilleuse histoire du temps (2014). Alors qu’Imitation Game est diffusé ce mardi 21 octobre 2025 sur RMC Life, Numéro revient sur cinq rôles inattendus de l’acteur…

    Benedict Cumberbatch en 5 rôles improbables

    La bande-annonce de Zoolander 2 (2016) de Ben Stiller.

    Un mannequin androgyne dans Zoolander 2 

    En 2016, au sommet de sa gloire hollywoodienne, Benedict Cumberbatch surgit dans Zoolander 2 sous les traits d’All. Dans la suite de la comédie culte et déjantée, il incarne un mannequin androgyne, non binaire et volontairement caricatural. À mille lieues du flegme de Sherlock Holmes, l’acteur sabote délibérément son propre magnétisme. Porté par Ben Stiller (également réalisateur), Owen Wilson et Penélope Cruz, ce pastiche du milieu de la mode sera, toutefois, vivement critiqué par la communauté LGBTQ+ à sa sortie…

    Zoolander 2 (2016) de Ben Stiller, disponible sur OCS et Paramount +.

    Un extrait de la série Les Simpsons, épisode 12, saison 24 “Les Aléas de l’amour” (2013) de Matt Groening.

    Un personnage emblématique d’Harry Potter dans Les Simpsons

    En 2013, c’est l’incontournable série de Matt Groening qui offre à Benedict Cumberbatch l’occasion de révéler ses talents d’imitateur. Dans un seul et même épisode, il prête sa voix à deux personnages : le Premier ministre britannique et… Severus Rogue. Le célèbre professeur taciturne de la saga Harry Potter fait une apparition aussi brève qu’improbable au Parlement britannique. Une situation improbable qui ne peut évidemment survenir que dans un épisode des Simpsons. L’exercice permet au Britannique d’emprunter, avec une précision troublante, la voix feutrée d’Alan Rickman, interprète de Severus Rogue depuis 2001.

    Les Simpsons (depuis 1989), de Matt Groening, disponible sur Disney+

    La bande-annonce de Burlesque Fairytales (2009) de Susan Luciani.

    Un étrange personnage dans le théâtral Burlesque Fairytales

    Le film Burlesque Fairytales (2009), huis clos onirique de Susan Jacobson, enferme Benedict Cumberbatch dans un cabaret surréaliste où se croisent conteurs et saltimbanques. Il y incarne Henry Clark, acteur de théâtre pris au piège d’un cauchemar qui mêle l’univers de Lewis Carroll à la folie de David Lynch. Maître de cérémonie désorienté, le Britannique fait de son personnage un miroir déformant. Il dévoile un artiste tiraillé entre élégance et vertige, entre réalité et hallucination. Le tournage sera l’un des plus marquants de sa carrière. Il y rencontrera la metteuse en scène Sophie Hunter, qui deviendra, plus tard, son épouse.

    Burlesque Fairytales (2009) de Susan Jacobson, disponible en VOD.

    Un extrait de la série Nathan Barley (2005) de Charlie Brooker.

    Deux apparitions dans la série méconnue Nathan Barley

    En 2005, Benedict Cumberbatch apparaît dans deux épisodes de Nathan Barley, mini-série britannique imaginée par Charlie Brooker et Chris Morris. Diffusée sur Channel 4, cette farce visionnaire sur l’ère du vide numérique suit Nathan, influenceur avant l’heure. Car derrière son humour absurde, le programme dissèque avec une cruauté lucide la naissance du culte de soi et la tyrannie du cool, préfigurant – telle une prophétie – l’écosystème de l’influence sur les réseaux sociaux.

    Nathan Barley (2005) de Charlie Brooker et Chris Morris, disponible sur Apple TV.

    La bande-annonce de La Mort d’un roi (2003) de Mike Barker.

    Un rôle proche de la figuration dans La Mort d’un Roi

    Réalisé par Mike Barker en 2003, La Mort d’un roi revisite les ruines de la guerre civile anglaise à travers la fracture intime entre Oliver Cromwell (Tim Roth) et Thomas Fairfax (Dougray Scott). Plus qu’un drame historique, le film s’impose en réalité comme une méditation sur le pouvoir, la loyauté et la corruption des idéaux révolutionnaires. Encore inconnu à l’époque, Benedict Cumberbatch, alors âgé de 27 ans, y fait une brève apparition uniquement. Il sera crédité en tant qu’“un royaliste” anonyme au générique.

    La mort d’un roi (2003) de Mike Barker, disponible sur Amazon Prime Video.

    Imitation Game (2014) de Morten Tyldum, diffusé le 21 octobre 2025 sur RMC Life.