16 mai 2024

Cannes 2024 : 5 choses à savoir sur Adam Driver, à l’affiche du film Megalopolis

L’acteur américain Adam Driver s’est imposé en un peu plus de dix ans comme l’un des comédiens les plus prisés d’Hollywood. Il préserve néanmoins son lot de mystères. Alors qu’il est à l’affiche du film Megalopolis, présenté ce jeudi 16 mai 2024 au Festival de Cannes, Numéro revient sur ce que vous ne savez (peut-être) pas sur lui.

L’acteur Adam Driver lors du 79e festival du film de Venise le 31 août 2022. Photo par Laurent Koffel/Gamma-Rapho via Getty Images

L’acteur américain Adam Driver, 40 ans, continue sa formidable ascension. L’an dernier, il s’illustrait dans le champ de la science-fiction avec le film 65 : La Terre d’Avant, disponible en VOD. Il y incarne le pilote Mills, un aventurier dont le vaisseau échoue sur une planète inconnue, il y a 65 millions d’années. Et il faut dire que c’est un genre cinématographique qui lui réussit. En 2015, dans Star Wars, Le Réveil de la Force, l’acteur originaire de San Diego avait la lourde tâche de succéder à Dark Vador en incarnant le nouveau méchant de la saga, l’impétueux Kylo Ren.

 

Il a par la suite intégré successivement le casting de long-métrages réalisés par Martin Scorsese (Silence, 2017), Jim Jarmusch (Paterson, 2016), Spike Lee (BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan, 2018) ou encore plus récemment Ridley Scott pour son rôle remarqué de Maurizio Gucci aux côtés de la pop star Lady Gaga dans House of Gucci (2021). En mars 2024, c’est métamorphosé qu’il excelle dans le film Ferrari, diffusé sur Prime Video. Ce jeudi 16 mai 2024, c’est dans Megalopolis, le projet pharaonique de Francis Ford Coppola présenté en avant-première mondiale à l’occasion de la 77e édition du Festival de Cannes que l’acteur hérite du rôle principal. Mais s’il s’impose aujourd’hui en tant que véritable sex-symbol anti-conformiste d’Hollywood, Adam Driver reste néanmoins un personnage médiatique discret qui garde son lot de secrets. 

Adam Driver dans le film Le Dernier Duel (2021) © Century Studios

2. Il a vécu un difficile retour à la vie normal après son passage à l’armée

 

Suite aux attentats meurtriers du 11 septembre 2001 aux États-Unis, Adam Driver décide de s’engager dans l’armée et plus précisément auprès des Marines Américains. Il restera pendant deux années à Camp Pendleton en Californie, avant d’être démobilisé pour des raisons médicales (suite à un accident de VTT). Fort de cette expérience, il passe des auditions afin d’intégrer la prestigieuse Juilliard School où il étudiera le théâtre de 2005 à 2009. En débarquant à New York, l’acteur aurait été perçu par ses camarades de classe comme « trop intense », suite à son expérience militaire. 

Adam Driver dans le film BlacKkKlansman (2018) © Universal Pictures International France

3. Adam Driver ne regarde pas les films dans lesquels il joue 

 

Depuis son rôle d’Adam Sackler dans la série Girls de Lena Dunham qui l’a révélé sur le petit écran à ceux, Adam Driver n’a cessé d’être encensé par la critique. Il a même enchaîné les nominations prestigieuses aux Oscars, aux Golden Globes et aux César (pour Annette en 2021). Pourtant, il ne semble pas être son premier admirateur. En effet, l’acteur a souvent avoué, lors de ses interviews, qu’il se sent mal à l’aise avec son image et qu’il refuse de regarder ses apparitions dans ses propres films.

Adam Driver dans le film House Of Gucci (2021) © Metro-Goldwyn-Mayer Pictures

4. Adam Driver et sa femme ont longtemps caché l’existence de leur fils à la presse

 

Pour parfaire sa panoplie de star hollywoodienne mystérieuse, érigée au rang d’icône du cinéma mais paradoxalement discrète, Adam Driver souhaite garder secret certains aspects de sa vie. Quelques années après avoir rencontré sa compagne, l’actrice Joanne Tucker, sur les bancs de la Juilliard School, ils donnent naissance en 2016 à leur premier enfant. Contrairement aux couples qui se servent de la naissance de leur enfant comme d’un argument marketing (à l’image des révélations de grossesses ultra médiatisées de Beyoncé ou encore de Rihanna), le couple a préféré préserver son enfant des caméras et de la presse people. Cette “opération militaire” comme les deux mariés s’amusent à l’appeler, leur aura tout de même permis de garder secrète l’identité de leur enfant jusqu’à ses deux ans. 

Adam Driver et Marion Cotillard dans le film Annette (2021) © UGC Distribution

5. Adam Driver : sex-symbol anti-conformiste d’Hollywood 

 

Le visage allongé, un nez dont on ne voit plus le bout, une paire d’oreilles XXL, le tout perché sur une silhouette nonchalante culminant à 1,89 mètres… Adam Driver n’a pas tout à fait le physique classique du sex-symbol hollywoodien. Pourtant, l’acteur âgé de 40 ans est souvent loué pour son sex-appeal et son charisme, en plus de son talent. Il crève l’écran aux côtés de l’immense Matt Damon dans Le Dernier Duel de Ridley Scott (2021), sera dans le prochain Coppola, Megalopolis, et excelle en ce moment dans un biopic sur Enzo Ferrari (disponible sur Prime Video). En l’espace de dix ans, l’Américain semble avoir conquis le cœur des amoureux de blockbusters aussi bien que ceux des adeptes de cinéma d’auteur.

 

Ferrari (2024) de Michael Mann avec Adam Driver et Penélope Cruz, disponible sur Prime Video. Megalopolis (2024) de Francis Ford Coppola, avec Adam Driver et Aubrey Plaza, présenté ce jeudi 16 mai 2024 au Festival de Cannes.

Adam Driver et Nathalie Emmanuelle dans le film Megalopolis (2024) © Le pacte.

1. À l’adolescence, Adam Driver a créé son propre « Fight Club »

 

Alors qu’il n’était encore qu’étudiant au lycée, Adam Driver décide de créer sa propre arène de combat dans un champ près de chez lui en s’inspirant de l’univers ultra violent du film culte de David FincherFight Club (1999). Bien heureusement, même si l’ambiance sanglante du long-métrage avec Brad Pitt l’avait séduit, il n’est jamais allé plus loin que quelques coups avec ses camarades. Il évoquait ainsi lors d’une interview à l’agence WENN : “On s’ennuyait dans notre petite ville de l’Indiana. Il n’y avait pas grand-chose à faire et rien de culturel (…) On s’est blessés, mais rien de grave. Nous n’avons jamais fini à l’hôpital. C’était un « Fight Club » (club de combat) de quartier amical.