Un an, 365 photos : le projet fou de 3 photographes contemporaines
Elles s'appellent Zhong Lin, Zanele Muholi et Atsuko Morita. Toutes trois ont fait le choix, à leur manière, de créer des séries de 365 photographies, à l'image des jours et du temps qui passe.
1. Zhong Lin a boosté sa créativité pendant le confinement en créant une photo par jour
Dans son Project 365, la photographe autodidacte originaire de Taiwan s’est lancée un défi audacieux : créer 365 visuels, pendant 365 jours. Le challenge démarre le 23 avril dernier — en plein confinement — lorsqu’elle décide de poster la première photographie dédiée à son projet sur Instagram. L’artiste, qui possède aujourd’hui pas moins de 110 000 abonnés, précise dans un long post : “Je souhaite redécouvrir ce que ne partir de rien signifie. Aucune limite, aucune frontière, et aucune définition.” Elle a notamment réalisé des photographies pour Vogue China dans le numéro de mars 2020. L’identité de Zhong Lin est marquée par un fort attrait pour les portraits audacieux et pour les couleurs vives et intenses.
1. Zhong Lin a boosté sa créativité pendant le confinement en créant une photo par jour
Dans son Project 365, la photographe autodidacte originaire de Taiwan s’est lancée un défi audacieux : créer 365 visuels, pendant 365 jours. Le challenge démarre le 23 avril dernier — en plein confinement — lorsqu’elle décide de poster la première photographie dédiée à son projet sur Instagram. L’artiste, qui possède aujourd’hui pas moins de 110 000 abonnés, précise dans un long post : “Je souhaite redécouvrir ce que ne partir de rien signifie. Aucune limite, aucune frontière, et aucune définition.” L’identité de celle qui a réalisé des photographies pour Vogue China (mars 2020) est marquée par un fort attrait pour les portraits audacieux et pour les couleurs vives et intenses.
Retrouvez les oeuvres de Zhong Lin sur instagram : @zhonglin_
2. Zanele Muholi : 365 autoportraits d’une militante sud-africaine
“365 jours de l’année pendant lesquels une femme noire et lesbienne doit vivre avec son identité.” L’exposition Somnyama Ngonyama — qui signifie, en zoulou, “Louée soit la lionne noire” — a une vocation politique et explore notamment les thèmes de la lutte en faveur des droits des femmes, des enfants et de la communauté LGBTQ+. La photographe et “activiste visuelle” sud-africaine Zanele Muholi a ainsi créé une série — entamée en 2014 et finalisée en 2017 — dédiée à son activisme, en se focalisant sur les questions de genre, de sexualité, de violence et de couleur de peau. Dans Somnyama Ngonyama, l’artiste met son corps et son visage en scène dans des clichés intenses en noir et blanc.
2. Zanele Muholi : 365 autoportraits d’une militante sud-africaine
“365 jours de l’année pendant lesquels une femme noire et lesbienne doit vivre avec son identité.” L’exposition Somnyama Ngonyama— qui signifie, en zoulou, “Louée soit la lionne noire” — a une vocation politique et explore notamment les thèmes de la lutte en faveur des droits des femmes, des enfants et de la communauté LGBTQ+. La photographe et “activiste visuelle” sud-africaine Zanele Muholi a ainsi créé une série — entamée en 2014 et finalisée en 2017 — dédiée à son activisme, en se focalisant sur les questions de genre, de sexualité, de violence et de couleur de peau. Dans Somnyama Ngonyama, l’artiste met son corps et son visage en scène dans des clichés intenses en noir et blanc.
Retrouvez les photographies de Zanele Muholi sur instagram : @muholizanele
3. Le calendrier photo d’Atsuko Morita
L’artiste japonaise Atsuko Morita a fait le choix de diviser son oeuvre 365 en 12 tableaux muraux à l’image des 12 mois qui composent une année. Elle a monté une trentaine de photographies sur chaque tableau, chacune étant censée illustrer un événement marquant — ou complètement ordinaire — de cette journée en particulier. Pour Atsuko Morita, “la photographie est ce que nous avons de plus similaire à une machine à remonter le temps.”: quoi donc de mieux qu’un calendrier photographique pour figer le temps qui passe. Pour réaliser l’intégralité de ces 365 clichés, elle s’est armée d’un sténopé, un type d’appareil ne possédant pas d’objectif et s’apparentant à un processus dérivé de la chambre noire. Elle est parvenue à un résultat sans doute plus abstrait et plus flouté, offrant une dimension quasi-onirique à son oeuvre.
Retrouvez le travail d'Atsuko Morita sur instagram : @atsukomoritaphotography