Le Pompon, nouveau restaurant intimiste pour soirées mémorables

par Léa Zetlaoui.

Le Pompon s’installe au Palais Brongniart

S’il est une personne qui maîtrise l’art de faire rayonner la vie noctambule parisienne, c’est bien Laurent de Gourcuff. Depuis près de trente ans, le discret entrepreneur fait vibrer la capitale avec ses adresses incontournables.

On pense notamment aux Planches et au Raspoutine, qu’il rachète à la fin des années 90 et 2000, les restaurants iconiques Maxim’s et Le Laurent, ou encore Gigi au théâtre des Champs-Élysées et Coco à l’Opéra Garnier. Cet automne, il inaugure avec panache son nouveau restaurant, Le Pompom, dans un lieu d’exception : le Palais Brongniart.

Ancienne Bourse de Paris, cet édifice néoclassique construit au début du XIXᵉ siècle s’est transformé au fil du temps en un lieu emblématique dédié aux expositions et aux événements culturels. Le quartier, animé et vibrant en journée, retrouve son calme une fois la nuit tombée. C’est pourquoi l’ouverture du restaurant Le Pompon nous enthousiasme autant : nul doute qu’il rendra au Palais Brongniart son éclat d’antan.

Un lieu historique pour soirées mémorables

À droite du palais, une porte discrète surmontée d’une marquise noire invite les initiés à pénétrer dans l’univers feutré du Pompon. À l’intérieur du restaurant, les murs tapissés de velours vert et de miroirs à croisillons, les banquettes et chaises moelleuses en cuir brun, ainsi que les tables nappées de blanc éclairées à la bougie, composent une atmosphère à la fois intime et mystérieuse.

Signé Daphné Desjeux, ce décor nous transporte dans une autre époque. Quelque part entre les Années folles d’Hemingway et Fitzgerald, et les seventies de Serge Gainsbourg et Jane Birkin. “J’ai voulu retrouver l’esprit d’une institution parisienne, chic et vivante. Boiseries délicates, miroirs patinés, velours vert profond, moquette léopard, œuvres anciennes choisies avec soin… chaque détail crée une élégance discrète et intemporelle,” explique l’architecte d’intérieur.

Et à peine inaugurée, cette nouvelle adresse semble déjà vibrer d’une énergie joyeuse, empreinte d’un irrésistible esprit de fête. Car surprise, dès que le repas touche à sa fin, la soirée, elle, ne fait que commencer…

Une cuisine chic et gourmande et des DJ sets débridés

Mais avant que les assiettes ne se vident, voyons un peu ce qu’elles réservent. Tout commence par des coquetteries. Derrière cette charmante appellation se cache des amuse-bouches raffinés. Qui pour résister à des pinces de crabe à tremper dans une mayonnaise ou un croque-Pompon truffé au comté 24 mois ? Un apéritif qui s’accompagne naturellement de cocktails sophistiqués comme un Cosmopolitan pour le glamour ou un Appletini pour la touche ludique.

Suivront des entrées tout aussi savoureuses avec un carpaccio d’artichaut, haricots verts à la truffe et au parmesan, vitello tonnato revisité. Puis des plats et accompagnements généreux, tant par leur taille que par leurs saveurs : Spicy Lobster Linguini, filet de bœuf au poivre et poulet aux morilles. Enfin pour finir en beauté ce festin romanesque, des desserts tout aussi gourmands. On vous laisse le choix de partager ou pas la Pavlova géante ou les Midnight Churros.

Comme promis, la fête continue jusqu’à 2h du matin, tandis que l’ambiance grimpe crescendo avec le son. Impossible de ne pas se laisser emporter par le rythme des chansons cultes, voyageant des années 60 à aujourd’hui, jouées par un DJ installé au cœur des convives. Maintenant, il n’y a plus qu’à réserver sa table…

Le Pompon, Palais Brongniart, 25 place de la Bourse, Paris 2e. Réservations ici.