Le défilé Acne Studios brouille les genres

Au défilé Acne Studios printemps-été 2026, Jonny Johansson brouille les frontières entre masculin et féminin, vêtements de jour et de soirée, d’intérieur et d’extérieur.

par Léa Zetlaoui.

Acne Studios défile au Collège des Bernardins

Ce mercredi 1er septembre 2025 en fin d’après-midi, le Collège des Bernardins, tapissé de moquette cognac, prenait des allures de bar à cigares très privé. Sous ses voutes gothiques, avait lieu le défilé Acne Studios printemps-été 2026, sur une musique exclusive signée Robyn et Yung Lean.

Depuis sa création en 1996, Acne Studios occupe une place particulière dans le paysage de la mode. Longtemps connue pour ses basiques retravaillés et ses collections avant-gardistes, la marque suédoise a récemment opéré un virage à 180 degrés. Désormais, elle appartient au cercle très fermé des marques edgy qui font battre le cœur des Millenials et de la Gen Z.

Cette saison, la collection propose une version radicale du vestiaire féminin, brouillant les frontières entre masculin et féminin, vêtements de jour et de soirée, d’intérieur et d’extérieur. Comme une version augmentée de notre quotidien. Ce qu’explique Jonny Johansson, fondateur de la marque dans les notes de la collection. “J’ai toujours eu le sentiment que la créativité consiste peut-être à voir le monde d’une manière dont on ne soupçonnait pas l’existence.”

Une collection printemps-été 2026 qui brouille les genres

Avec ce défilé, Acne Studios rappelle qu’une collection peut à la fois refléter son époque et proposer une vision nouvelle. Ici, les codes du vestiaire masculin et féminin s’entrecroisent sans hiérarchie.

Comme une chemise de bureau qui se glisse sous une robe en dentelle. Ou un jean qui porté avec des escarpins revisités, ainsi qu’un blazer oversize tel une seconde peau.

Ainsi, ces associations inattendues redessinent les silhouettes avec naturel. Mais plus qu’un exercice de style, c’est une manière de montrer qu’aujourd’hui, l’identité se construit dans la liberté.