H&M enflamme la Fashion Week de Londres avec Lila Moss, Amelia Gray et Lola Young

Par Camille Bois-Martin.

Un défilé H&M ultra désirable

Une chose est certaine : H&M sait organiser une soirée. Du concert de Charli XCX à l’automne 2024, au Festival à Los Angeles avec Doechii ce printemps, la marque suédoise voit grand. Et son dernier défilé, présenté le premier jour de la Fashion Week de Londres (figurant d’ailleurs dans son calendrier officiel) a fait, une nouvelle fois, sensation. La raison ? Un casting de mannequins de haute volée, des invités étoilés, une performance de la chanteuse Lola Young et une collection d’environ 80 silhouettes, comprenant la collection automne-hiver 2025-2026 et les lignes de l’Atelier et du Studio.

“Oui, nous avons été très ambitieux” nous souffle en rigolant Ann-Sofie Johansson, directrice du design chez H&M. Au lendemain de ce show électrisant, et bien loin des codes parfois très rigides qui régissent cette industrie, elle revient, aux côtés d‘Eliana Masgalos, directrice du design des collections femme, sur l’organisation et sur l’importance d’un tel évènement pour la marque. “Et puis, nous avions trois collections à présenter, donc c’était l’occasion !”

Inspirées par la ville de Londres et par les tendances punk et grunge des années 90, les pièces déploient une esthétique aussi élégante que décontractée, mais totalement ancrée dans l’ère du temps. “Nous avons autant pioché dans la mode du passé que dans le futur pour concevoir ces collections. Il y a à la fois un peu de nostalgie, et un peu de futurisme. La mode vintage est aujourd’hui très à la mode, donc c’est finalement très moderne de puiser dans le passé pour créer.” nous glisse Eliana Masgalos. Autre détail ultra tendance : les charms qui décorent les sacs à main, mais aussi les gants des mannequins – un petit coup de génie, imaginé par le super (et célèbre) styliste du défilé, Jacob Kjeldgaard.

Un casting de top-models et un concert de Lola Young

Loin des collections parfois conceptuelles ou grandiloquentes présentées lors de défilé, les vêtements H&M sont non seulement d’ores et déjà disponibles à la vente, mais, surtout, nous permettent de nous projeter instantanément. Si on adore les bottes en cuir plié et la multitude d’accessoires et de vêtements en fausse-fourrure, on s’imagine surtout parfaitement les arborer dans les rues de Londres. Et c’est d’ailleurs ce que la plupart des invités ont fait ce jeudi 18 septembre…

Au premier rang de ce défilé H&M&180 se croisaient notamment le rappeur Central Cee, les supermodels Emily Ratajkowski et Gabbriette, mais aussi Little Simz. Un front row qui n’avait, cependant, rien pour faire rougir le casting de mannequins ont foulé le podium. D’Alex Consani à Lila Moss en passant par Iris Law, Romeo Beckham ou encore Amelia Gray, tous les cools kids de Londres semblent en effet s’être donnés rendez-vous ce soir-là. “Ils incarnent chacun un aspect différent de la collection.” considère Ann-Sofie Johansson. “Mais tous possèdent cette aura sulfureuse, voire féroce, qui résume plutôt bien le défilé.”

Clou d’un spectacle déjà bien rempli : la performance de la jeune chanteuse britannique Lola Young, qui défilait quelques minutes plus tôt. À la fin du show, cette dernière (qui se produisait en première partie de Billie Eilish à Paris en juin dernier) a ainsi chanté son tube Messy ainsi qu’un morceau inédit, d£aler, issu de son nouvel album, dévoilé ce vendredi 19 septembre. “Lola représente à peu près tout ce qui nous a inspirées. Elle possède cette esthétique très punk et très inspirée des années 80, qui collait totalement avec notre défilé.” Bref, une soirée mémorable, qui lance en grande pompe la Fashion Week de Londres.