29 sept 2023

5 looks exceptionnels aperçus au défilé Schiaparelli

Découvrez 5 looks exceptionnels repérés défilé Schiaparelli printemps-été 2024, présenté ce jeudi 28 septembre 2023 à l’ambassade d’Italie.

Le quotidien extraordinaire du défilé Schiaparelli printemps-été 2024

 

Évènement parmi les plus attendus des Fashion Weeks à Paris depuis l’arrivée providentielle de Daniel Roseberry, directeur artistique nommé en 2019, les défilés Schiaparelli font consensus. 

 

Encensées par les professionnels de la mode, adorées par le grand public, plébiscitées par les stars, les collections du designer texan ont réussi l’exploit de dépoussiérer la haute couture, sans pour autant la rendre commerciale. Son secret ? Des créations sculpturales rehaussées de détails maximalistes, qui puisent dans l’héritage surréaliste. 

 

Outre des défilés haute couture qui font régulièrement le buzz sur les réseaux sociaux, Schiaparelli est également présent depuis deux saisons au calendrier du prêt-à-porter, avec des collections tout aussi extraordinaires. Alors que Daniel Roseberry dévoilait ce jeudi 28 septembre 2023 sa collection Schiaparelli printemps-été 2024 dans les salons cossus de l’ambassade d’Italie, Numéro revient sur 5 looks exceptionnels pour rendre son quotidien extraordinaire. 

Le look de mariée Schiaparelli : chemise blanche et jupe homard 

 

Difficile de faire plus classique qu’une simple chemise de smoking écrue. Mais une fois associée à une jupe froncée ton sur ton – sur laquelle est brodée un homard grandeur nature -, voici un look Schiaparelli idéal si vous vous rêvez en mariée façon muse d’artiste surréaliste. Et pour cause, le homard rend hommage à une robe Schiaparelli de 1937, orné d’un dessin original signé du peintre Salvador Dalí, ami d’Elsa Schiaparelli, fondatrice de la maison de couture. 

Le look gothique Schiaparelli : body en cuir noir squelette

 

L’avantage d’ne approche surréaliste de la mode ? Pouvoir explorer tous les styles. Mais aussi,et surtout, laisser le choix aux futures clientes de s’approprier les vêtements. Et pour les adeptes des looks flirtant avec la mode gothique, on suggère ce body en cuir noir avec squelette en trompe-l’œil. Et pour coller au plus près de la tendance no pants (lancée par Kendall Jenner en novembre 2022, aperçue dans la rue en culotte et collants), on oublie jupe et pantalon. Conseil pour détourner l’attention : miser sur des bijoux XXL comme un collier crabe en céramique dorée réalisé à la main et des boucles d’oreille en forme de larmes abstraites.

Le look sobre Schiaparelli : la robe en maille côtelée métallisée 

 

Pour Daniel Roseberry, un look Schiaparelli ne peut se contenter d’être ordinaire. Même une simple robe longue en maille côtelée se doit d’être exceptionnelle, ici proposée dans une version métallisée incrustée de seins en trompe-l’œil. Un look tout sauf sobre complété d’une Minaudière serrure en cuir de veau laminé doré et d’escarpins noirs trompe-l’œil aux ongles argentés.

Le look de la femme Schiaparelli : la robe brodée surréaliste 

 

Création réservée à celles qui n’ont rien à cacher, cette robe écrue aux épaules dénudées, retenue par un collier ras-du-cou à l’effigie de l’œil emblématique de Schiaparelli, est ornée de broderies fantaisies (en cuir, sequins, perles, émail, strass et résine)  inspirées du contenu du sac à main d’une femme. Enfin pas n’importe quelle femme, mais plutôt de celle qui allume leurs cigarettes avec des allumettes et sème leurs bijoux un peu partout. 

Le look femme fatale Schiaparelli : la robe brodée de faux ongles rouges

 

De plus en plus rare sur les podiums, Kendall Jenner a fait un retour remarqué à la Fashion Week de Paris à l’occasion du défilé Schiaparelli printemps-été 2024. Une apparition d’autant plus mémorable que la top model se réinvente façon femme fatale, avec brushing ultra gonflé et robe bustier moulante en tulle stretch rouge entièrement rebrodée de sequins et faux ongles brillants. Un incendiaire qui évoque autant un cliché de Man Ray de 1935 – des mains peintes comme des gants par Picasso qui inspire à Elsa Schiaparelli les trompe-l’oeil – qu’une photo de Guy Bourdin pour le magazine Vogue en 1970 – des yeux cachés par plusieurs mains aux ongles écarlates.