Au défilé Pressiat, concert enflammé et vestiaire sulfureux
Alors que la pluie menaçait ce premier jour de Fashion Week parisienne, le défilé Pressiat printemps-été 2025 réchauffe ses invités avec un show ultra sexy et vibrant, sur une musique électrisante.
Par Camille Bois-Martin.
Un défilé animé par la chanteuse Rebecca et le groupe Lulu Von Trapp
S’emparant de la rue de Montmorency (Paris 3e), le défilé Pressiat chasse le ciel gris de Paris au gré d’un spectacle enivrant. Des silhouettes sulfureuses à la bande-son conçue par Mila Morgensztern (Imalaya Music) en passant par le concert de la chanteuse Rebecca accompagnée du groupe Lulu Van Trapp, la présentation de la collection printemps-été 2025 emporte ses invités dans l’univers brûlant du jeune créateur.
Trench en vinyle, haut ultra décolleté, mini-jupe en cuir à volants, robe ultra-moulante ou ornée de volumes XXL… Une série de looks flamboyants à l’élégance déconcertante se sont succédés devant une assemblée enjouée – parmi laquelle on retrouvait notamment des premiers rangs éclectiques, où figuraient Joey Starr, Keiona, Honey Balenciaga, Yves Mark Cherry…
Élégance et subversion au défilé Pressiat
Intitulée “Burning Era”, la collection printemps-été 2025 s’inspire, pour les coupes et pour les matières, des nuits et soirées agitées de Vincent Pressiat. Alliant techniques de couture, cuir craquelé et soie brillante, les vêtements sont parfois drapés, souvent corsetés, et se réinventent au gré des envies grâce à leur réversibilité, signature du jeune créateur.
Sans oublier les accessoires futuristes conçus en collaboration avec d’autres designers, tels que les lunettes aviateur de Thierry Lasry offrant une allure nonchalante et sexy, les intrigants foulards en résine imprimés en 3D de Vanilla Verloës ou encore les masques extraterrestres de Mario Emanuele Salini.